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Farces du Moyen-âge avec troubadours et ménestrels…

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ROBERT-BUSQUET (L) : Farces du Moyen âge. Introduction par Ch. Videment. Editions Lanore. 1942. In 8 relié cuir avec plats décorés de papier de couleur. 141 pages. Dos titré à la verticale. Couverture d'origine conservée, avec une image en couleur contre-collée. (Reliure amateur de bonne qualité). Avec des dessins in texte par Pierre Rousseau. Bon exemplaire propre.

Ouvrage référencé HE 19376 à la librairie Heurtebise.

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

- HE-19376 -

- HE-19376 -

- Dessin de Pierre Rousseau -

- Dessin de Pierre Rousseau -

Vidéo : « La complainte des Fous ». Une chanteuse comédienne et trois comparses comédiens donnent un branle soutenu à cette heure de ris et jeux. Quatre fols troubadours seront, au fil et gré de scènes qui se courent l'une après l'autre, nobles, vilains, fille à marier, prêtre, mendiant ou clerc, dans un espace de vie ouvert dans lequel scène et public ne font qu'un. A consommer sans modération de 7 à 77 ans !...

Mise en Jeux : Hervé Tharel. Avec : Michel Béatrix - Sonia Findling - Marc Piron - Hervé Tharel. Production BAB'ART+Cie. Michel-Béatrix.


Un grand magazine de la presse française disparait…

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« Le Spectacle du Monde », mensuel d’actualité politique, géopolitique et culturelle a définitivement terminé de paraître avec son dernier numéro (N° 613) de Juillet 2014 ! 52 ans d’existence… Une belle aventure journalistique. Le spectacle du Monde est créé en avril 1962 par Raymond Bourgine (1925-1990) – (*), fondateur, en 1957, de la Compagnie française de journaux (CFJ), alors éditrice de l'hebdomadaire Finance (qui deviendra, en 1966, Valeurs actuelles). Éditrice de Valeurs actuelles et du Spectacle du Monde, la CFJ a pris le nom de Valmonde & Cie en 1982. Depuis 2000, cette dernière édite également le trimestriel « Jours de chasse ».

Placé au carrefour de toutes les droites par son fondateur, tout en étant ouvert à d'autres horizons, le Spectacle du Monde s'est placé sous le patronage intellectuel de Pascal, dont ce précepte figure, depuis sa création, en exergue de chaque numéro : « Il faut de l'agréable et du réel ; mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai. » La revue s'était récemment renouvelée en consacrant, dans chaque livraison, un dossier central thématique d'une quarantaine de pages (en plus des articles politiques, géopolitiques et culturels habituels). Parmi les derniers dossiers publiés : l'immigration (octobre 2010), l'armée française (février 2011), les trésors du patrimoine français (juillet-août 2011), la grande faillite de l'Éducation (septembre 2011), la Russie, vingt ans après la chute du communisme (novembre 2011), Notre histoire de France (décembre 2011)…

En juillet 2014, la revue publie son dernier numéro (le double numéro de juillet-août), car elle est devenue non rentable aux yeux du groupe Valmonde, malgré ses 16 500 abonnés ! (cf. l’article de Caroline Parmentier, « Le Spectacle du Monde disparaît », Présent, N° 8149,‎ 21 juillet 2014.) Source : Wikipédia
 

Un grand magazine de la presse française disparait…

« Cette revue fondée par Raymond Bourgine en 1962, a, tout au long de son existence, représenté l’un des fleurons de la presse « de droite », tant par la qualité des plumes qu’elle accueillait (de Pierre Gaxotte à Éric Zemmour, en passant par Michel de Saint-Pierre et Patrice de Plunkett…) que par l’élégance de sa forme, le soin apporté à sa mise en page et à ses illustrations. Le mensuel « d’actualité politique, géopolitique et culturelle » appartenait au groupe Valmonde, également propriétaire de l’hebdomadaire « Valeurs actuelles ». Malgré ses 16 500 abonnés, c’est le manque de rentabilité du titre qui a été mis en avant pour décider la cessation de sa publication. Cependant des questions de « ligne politique » seraient également entrées en ligne de compte, « Le Spectacle du monde » ayant toujours joué la carte d’une large ouverture à droite, offrant notamment ses colonnes à des membres de la « Nouvelle Droite » comme Alain de Benoist ou Michel Marmin. Un positionnement qui ne serait plus en adéquation avec l’orientation très libérale et pro-sarkozyste du titre phare du groupe, « Valeurs Actuelles ». Après plus de 52 ans d’existence, le mensuel disparaît donc des kiosques, réduisant encore un peu plus le nombre de titres de presse d’opinion. »

Sources : O.J.I.M. – Observatoire des journalistes et de l’information médiatique.

 

Quelques grandes plumes qui firent la réputation et la renommée de ce magazine : Robert Poulet – Pierre Gripari - François Brigneau - Alexandre Vialatte- Lucien Rebatet (F. Vineuil) – Pierre Gaxotte - Michel de Saint Pierre – Philippe Conrad – Patrice de Plunkett – Michel Marmin – Alain de Benoist – Michel Mourlet – Eric Zemmour – Bertrand de Saint Vincent – François d’Orcival – Marie Laure Castelnau – etc…

 

(*) Descendant d'une famille d'armateurs originaire de La Rochelle, fils d'une Dionysienne et d'un Saint-Pierrois habitant près de la Rivière Langevin, Raymond Bourgine passe son enfance à la Réunion, hormis quelques intermèdes à Madagascar. C'est ainsi qu'il se retrouve dans la même école maternelle que Raymond Barre puis dans le même lycée que lui avec Auguste Legros, Jacques Vergès et son frère Paul : le Lycée Leconte-de-Lisle de Saint-Denis. Partisan de l'Algérie française, il est membre en des Comités Tixier, et milite à l'élection présidentielle française de 1965 pour la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour. À sa filiation politique et sentimentale à Antoine Pinay, Raymond Bourgine en ajoute une autre à Georges Pompidou, dont il apprécie qu'il ait su redonner à la France le goût de l'industrie. C'est par le biais de ce dernier qu'il rencontre Jacques Chirac, qu'il soutiendra en toutes circonstances par la suite, de sa campagne pour la mairie de Paris en 1977 à l'élection présidentielle de 1988. Raymond Bourgine est élu au Sénat le 25 septembre 1977 avec le groupe des indépendants. Il est réélu le 28 septembre 1986 sous étiquette RPR. Il ne retourne à la Réunion qu'en 1972. À compter de 1982, il y séjourne régulièrement chaque année. Il meurt en 1990 à l'âge de 65 ans.

Sources : Wikipédia.

Raymond Bourgine

Raymond Bourgine

L’Ecole de Nancy, des reliures de rêve !

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Il y a de multiples sortes de reliures. Selon les styles, les modes et les goûts de l’époque. Mais il est un domaine dans lequel d’Ecole de Nancy s’est illustrée avec une ferveur particulière : il s’agit des reliures décoratives. En effet, celles-ci sont, à juste titre, considérées parmi les plus belles, alliant l’extatique à l’onirique, la féérie au merveilleux. Plus qu’une reliure, une œuvre d’art sur plats.

Regardez ! C'est magnifique...

« L’art japonais » : 2 volumes. Reliure réalisée par Victor Prouvé en 1893 et Camille Martin (ci-dessus). Maroquin mosaïqué, pyrogravé et gravé reflète toute la magie de l’estampe japonaise voulue par Martin pour bien exprimer le contenu de l’ouvrage de Louis Gonse.

© Plume magazine. (N° 68 – 2014).

La caractéristique essentielle de cette œuvre reste l’adéquation entre la reliure et le texte, et les motifs floraux, qui peuvent être mosaïqués et les cuirs incisés et modelés. L’école de Nancy, pour ce qui est de la reliure puise ses sources dans les travaux de Marius Michel. D’autre part il est intéressant de noter la cohérence des deux plats, qui ouverts laissent apparaitre l’image dans toute sa splendeur.

Lire à ce sujet le très complet article de Sébastien Zaaf, dans « Plume », N° 68.
 

L’Ecole de Nancy, des reliures de rêve !

Victor Prouvé, né le 13 août 1858 à Nancy et mort le 15 février 1943 à Sétif (Algérie), est un peintre, sculpteur et graveur et relieur français, membre de l'École de Nancy. D'abord peintre portraitiste et paysagiste, il est aussi sculpteur, graveur, travaille le cuir et le métal, donne des dessins de broderies et de bijoux, et collabore avec de nombreux artistes et industriels de l'Ecole de Nancy. Il dessine plusieurs décors de verreries et de meubles pour Emile Gallé, qui sont notamment présentés aux Expositions Universelles de Paris en 1889 (table Le Rhin, cabinet Le Chêne Lorrain, jardinière Flora Marina flora Exotica), et 1900 (vase Les Hommes noirs). Il réalise des études en plâtre pour Eugène Vallin (salle à manger Masson), crée des motifs de broderies pour Fernand Courteix (robe Bord de rivière au Printemps) et Albert Heymann, fait éditer ses statuettes par les frères Mougin, par Daum, par des bronziers parisiens, etc. Il réalise également de nombreux menus, programmes, vignettes, affiches et illustrations d'ouvrages. Il révolutionne l'art de la reliure avec Camille Martin et le relieur René Wiener à l'exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1893 à Paris, ce qui vaut à l'Ecole de Nancy sa première reconnaissance nationale et internationale. Les trois artistes ont créé neuf reliures mêlant techniques anciennes et modernes (mosaïque de cuir, pyrogravure), dans une composition nouvelle, où une même scène illustre l'intégralité de l'ouvrage. La reliure de Victor Prouvé, Salammbô, est achetée en 1894 pour faire partie des collections du futur musée d'art décoratif de Nancy (qui sera créé officiellement en 1900).

Camille Martin est un peintre, relieur, illustrateur et affichiste lorrain né à Nancy en 1861 et mort en 1898. Il fut membre du mouvement de l'École de Nancy.

Louis Gonse, né en 1846 et décédé en 1921 est un historien de l'art, rédacteur en chef de « la Gazette des Beaux-Arts », membre du Conseil supérieur des Beaux-Arts, vice-président du Conseil des Musées nationaux, vice-président de la Commission des monuments historiques. Il est surtout connu comme l'un des premiers spécialistes de l'art japonais.

"Traduire la vie et l'âme latentes sous l'enveloppe".
Victor Prouvé.

De la gastronomie bourguignonne et de la "pôchouse" !

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Il n’est point coutume dans ce blog de présenter une recette de cuisine bourguignonne et franc-comtoise !

Mais si ces deux livres, ci-dessous, présentent avec force et convivialité l’art de la tradition gastronomique de ma chère province, je voudrais vous présenter aujourd’hui une recette « un peu oubliée »… La pôchouse.

Ce plat combine avec bonheur poissons et sauce au vin ! Si plusieurs localités se disputent son invention, chacune apportant ses ingrédients, l’avenir de la recette semble plus incertain que celui de son homologue méditerranéenne.

Il faut remonter au XVIème siècle pour découvrir l’existence de ce plat à Chalon sur Saône. 4 espèces de poissons, présentes dans la Saône et son affluent le Doubs, entrent dans sa composition : le brochet, la perche, l’anguille et la tanche. Coupés en morceaux, ils sont cuisinés avec une sauce au vin, et accompagnés de pommes de terre, de lardons et de croûtons aillés. La commune de Verdun-sur-le Doubs (Saône et Loire) revendique la paternité de la recette et le titre de « capitale de la pôchouse ». Mais si le plat se déguste couramment au XXème siècle dans les départements voisins, sa notoriété fléchit dangereusement depuis les années 1990. La pôchouse est victime de la dangereuse disparition des poissons et aussi du modernisme : on ne prend plus le temps de cuisiner ! Cela est ainsi… L’association de défense de la pôchouse plaide pour une charte de mise en valeur auprès des restaurateurs bourguignons, et la reconnaissance de la « pôchouse » dans la future Cité de la Gastronomie.

(La Cité internationale de la gastronomie à Dijon est un projet d’envergure, digne des ambitions de notre pays : promouvoir le repas gastronomique des Français, entré au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010. Dijon incarnera, aux côtés d’autres villes, cofondatrices du réseau des cités de la gastronomie, le savoir-faire et la culture de notre pays en matière culinaire. Quoi de plus normal ? Dijon est la capitale d’une région, la Bourgogne, mondialement connue pour ses vins, ses mets, son patrimoine, son environnement préservé).

Ce plat peut présenter des variantes : le type de vin blanc, le beurre manié au profit du roux. Les puristes refusent les oignons et les lardons. Certains restaurateurs utilisent de nouvelles espèces de poissons - truite, saumon, carpe – (?) et agrémentent la garniture. Mais, restons dans les principes de base… Le plus simple est le mieux !
 

De la gastronomie bourguignonne et de la "pôchouse" !

Voici deux ouvrages pour faire connaissance avec la bonne cuisine de tradition bourguignonne !

Françoise Colin et Lucien Hérard :

« Gastronomie bourguignonne ». Editions SAEP (à Colmar). Sans date, circa 1975. In 12 étroit cartonné de 64 pages. Plusieurs photos en couleurs et recettes de cuisine. Bon état. « Corniottes, pôchouse, tourte de canard Henri Colin, daube avallonaise, escalopes à la moutarde, gougère, etc… »

Ouvrage référencé HE 19046 à la librairie Heurtebise

 

BERTHIER (Marie Thérèse) SWEENEY (J. T).

« Les confréries en Bourgogne. Histoire - Vins - Gastronomie. » Editions de la Manufacture. 1992. in 8 de 519 pages. Plusieurs illustrations et dessins variés. Calendrier des chapitres et annuaire des Chancelleries. Bon état. « A travers cette approche historique et savoureuse de la Bourgogne, c’est l’étude entière d’un terroir qui nous est proposée et de ses richesses gastronomiques (moutarde, pain d’épices, pôchouse, jambon persillé, poulet de Bresse…), et vineuses. »

Ouvrage référencé HE 18601 à la librairie Heurtebise

Référence HE-19046.

Référence HE-19046.

Référence HE-18601.

Référence HE-18601.

ECOLE DE L’INSTITUT D’HISTOIRE DU LIVRE à LYON.

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Un site intéressant à visiter pour tous ceux qui cherchent une « formation » de qualité dans des domaines variés concernant la culture du livre ancien :

L’École de l’I.H.L. (Ecole de l'Institut d'Histoire du Livre) est une université d’été de haut niveau, qui s’adresse à un large éventail de spécialistes en histoire du livre et des techniques graphiques: chercheurs, enseignants, conservateurs de bibliothèques et de musées, bibliothécaires, graphistes, doctorants, libraires... Les cours auront lieu à l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib) et à la Bibliothèque municipale de Lyon. À la fois théoriques et pratiques, les cours accordent une place importante à l’analyse de documents originaux. L’autre aspect de ces cours est leur transversalité : c’est le brassage de publics divers, venus de pays et d’horizons professionnels différents qui en fait la richesse de par les échanges qui se font en marge des cours proprement dits. Chaque cours de quatre jours est animé par un intervenant internationalement reconnu dans le domaine concerné. Afin de faciliter l’accès aux documents, le nombre de participants est limité à 12 personnes pour chaque cours. (La formation coûte environ 500 €).

 

Exemples de formations proposées : « Papiers et filigranes comme indices bibliographiques » par Neil Harris – « La bibliographie matérielle », par Dominique Varry – « Introduction à l’étude des incunables », par Kristian Jensen – « Les imprimés éphémère à la loupe », par Michael Twyman…

 

La prochaine Ecole de l'I.H.L. se tiendra du lundi 22 juin au jeudi 25 juin 2015. Le programme complet sera bientôt disponible en ligne sur le lien ci-dessous. Contact : C/O Musée de l’Imprimerie. 13 Rue de la Poulaillerie – 69002 – Lyon – France alcollomb@nm-lyon.fr
 

ECOLE DE L’INSTITUT D’HISTOIRE DU LIVRE à LYON.

Louis Orizet, ou l’art de parler du vin !

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« A travers le cristal ». Préface d'André Maurois. Propos liminaire de Georges Rozet. Editions du Cuvier (Villefranche). 1955. Petit in 12 broché sous couvertures rempliées de 103 pages. Avec des petites vignettes en début de chapitre par Luc Barbier. Bon état. - "De l'éloge du vin ! L'art de le déguster. L'œil. Le nez. Le palais. La couleur. La robe. Fruit et bouquet. Les goûts défectueux. La mise en bouteilles. La verrerie. Le vieillissement. Les soins à donner aux vins. Vins jeunes. Vins vieux. Millésime. Le cuvage. La cave. L'ultime coquetterie. ".

 

Ouvrage référencé HE 19373 à la librairie Heurtebise
 

Louis Orizet, ou l’art de parler du vin !

Né à Lyon, en 1913, il fit des études d'agronomie et devint ingénieur. Il fut nommé inspecteur général de l'INAO par Pierre Le Roy de Boiseaumarié, qui présidait alors l'Institut, et se fit remarquer par ses talents de dégustateur. À partir de 1960, il devint viticulteur à Denicé et maire de cette commune de 1965 à 1977. Il fut l'inventeur du slogan « Le beaujolais nouveau est arrivé » qui assit la notoriété de l'AOC Beaujolais à l'échelle internationale. Il décéda le 27 décembre 1998 à Nice, en laissant une œuvre littéraire importante. Depuis le printemps 2004, il a son effigie au « Hameau en beaujolais » à Romanèche-Thorins. Il est le père du poète Jean Orizet.

Source : Wikipédia.

- Première de couverture -

- Première de couverture -

"Tout ce que l'Homme a de bon il le transmet au vin :
courage, gaieté, foi, persévérance, amour, optimisme.
Tout ce que la nature a de beau, elle le communique au vin :
chaleur, force, lumière, couleur, mystère.
Le vin c'est de la matière en marche vers l'esprit !"

Les ALBUMS de la PLEIADE, un bel hommage aux grands auteurs français !

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Je voudrais revenir aujourd’hui sur cette célèbre collection : « les albums de la Pléiade ». Plusieurs collectionneurs sont désireux de « remonter » cet ensemble de prestige ou de compléter un numéro manquant à leur bibliothèque…

D’abord, ces albums sont publiés depuis 1962 dans la collection de la Bibliothèque de la Pléiade aux éditions Gallimard. L’album est richement illustré de photos et documents variés tirés des archives. L’éditeur a mis l’accent sur la richesse de l’iconographie. Un texte d’accompagnement bibliographique est toujours rédigé par un spécialiste reconnu de l’écrivain sélectionné.

Ces albums sont relié en cuir, tranche à lettrage d’or, la pièce de titre est de couleur rouge. Ces volumes possèdent moins de pages, et sont imprimés sur un papier plus épais. La reliure est sous rhodoïd et le livre inséré dans un étui simplement cartonné jusqu’en 1985 et ensuite, un étui blanc imprimé depuis 1994. Le tirage initial est de 40.000 exemplaires. Ils sont offerts par les librairies aux clients qui achètent trois livre de la collection.

Ainsi, ces albums deviennent avec le temps l’objet de collection des bibliophiles. Les albums les plus recherchés de la collection sont : L’album Balzac (le premier) 1962 – l’album Proust (1965) – l’album Céline (1977) En raison de leur rareté, les numéros les plus anciens (entre 1962-1972) sont souvent assez chers. Par exemple, la côte de l’album Céline (1977) – qui porte le N° 17 par erreur, mais seizième de la publication) se négocie actuellement entre 130 et 200 € ! Mais c’est Céline !
 

- N° 40 - 2001 -

- N° 40 - 2001 -

Voici la liste complète des numéros publiés : 1) Balzac. 1962 - 2) Zola 1963 - 3) Victor Hugo 1964 - 4) Proust 1965 - 5) Stendhal 1966 - 6) Rimbaud 1967 - 7) Eluard 1968 - 8) Saint Simon 1969 - 9) Le théâtre classique 1970 - 10) Apollinaire 1971 - 11) Flaubert 1972 - 12) George Sand 1973 - 13) Baudelaire 1974 - 14) Dostoevsky 1975 - 15) Rousseau 1976 - 16) Céline 1977 - 17) Blaise Pascal 1978 - 18) Montherlant 1979 - 19) Giono 1980 - 20) Verlaine 1981 - 21) Camus 1982 - 22) Voltaire 1983 - 23) Colette 1984 - 24) Gide 1985 - 25) Malraux 1986 - 26) Guy de Maupassant 1987 - 27) Chateaubriand 1988 - 28) Les auteurs de la Révolution française 1989 - 29) Lewis Carroll 1990 - 30) Sartre 1991 - 31) Prévert 1992 - 32) Gérard de Nerval 1993 - 33) Saint Exupéry 1994 - 34) William Faulkner 1995 - 35) Oscar Wilde 1996 - 36) Louis Aragon 1997 - 37) Julien Green 1998 - 38) Jorge Luis Borges 1999 - 39) N.R.F. 2000 - 40) Marcel Aymé 2001 - 41) Raymond Queneau 2002 - 42) Georges Simenon 2003 - 43) Denis Diderot 2004 - 44) « Le livre des mille et une nuits » 2005 - 45) Jean Cocteau 2006 - 46) Montaigne 2007 - 47) André Breton 2008 - 48) « Le livre du Graal » 2009 - 49) Molière 2010 - 50) Paul Claudel 2011 - 51) Jules Verne 2012 - 52) Blaise Cendrars 2013 - 53) Marguerite Duras 2014.

- L'Album Marcel Aymé -

- L'Album Marcel Aymé -

Ballades bourguignonnes... Portrait d'une province.

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POUPON Pierre : "Toute la Bourgogne. Portrait d'une province".

Les Presses universitaire de France. 1970. In 8 broché de 153 pages. Plusieurs planches hors texte en héliogravure (*) : sites architecturaux et paysages. Une carte. Edition originale. Exemplaire tiré sur papier pur fil Lafuma (N° 83). Bon état.

Ouvrage référencé HE 19379 à la librairie Heurtebise.

(*) L'héliogravure est un procédé d'impression particulièrement adapté aux très longs tirages où une haute qualité de reproduction est exigée. L'héliogravure est aussi un procédé ancien pour les tirages photographiques d'art (procédé appelé aussi « héliogravure au grain »).

- l'Hôtel Dieu à Beaune -

- l'Hôtel Dieu à Beaune -

« Pierre Poupon est mort à l'âge de 92 ans en 2009. La Bourgogne perd l'une de ces plus belles plumes. Tous ceux qui écrivent sur le vin, et la Bourgogne en particulier, ont perdu une référence voire un "maître". Autodidacte, passionné de littérature, Pierre Poupon fit ses débuts d'écrivain en renouant avec la tradition des "encyclopédistes" qui au XIXe siècle avaient entrepris de décrire, de classer, d'expliquer le vignoble et ses crus avant même l'émergence des appellations d'origine contrôlée (cf. Morelot, Lavalle, etc…) C'est en pratiquant son métier de négociant à Beaune que Pierre Poupon avait constaté qu'aucun ouvrage à jour n'existait sur le sujet. Les Vins de Bourgogne (édité aux Presses universitaires de France), co-écrit avec Pierre Forgeot, paru en 1952. Plus d'un demi-siècle et 13 éditions plus tard, l'ouvrage s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires. »

- Source : Laurent Gotti.

Mais la véritable passion de Pierre Poupon était avant tout la littérature, avec un penchant pour les auteurs diaristes. Il écrivit ses propres carnets : "Vignes et jours", "Pensée d'un dégustateur", "La Saveur des jours", "Les Fruits de l'automne", etc… Chroniques d'une vie au cœur du vignoble, de ses livres, de sa femme Claude et de sa famille.

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

- Dijon - Centre historique et l'Hôtel de Voguë -

- Dijon - Centre historique et l'Hôtel de Voguë -

L'amour de la patrie, vertu dominante des grandes âmes, me saisit toujours à l'aspect d'une bouteille de vin de Bourgogne !

Président De Brosses
(Dijon 1709 - Paris 1777)


« Le baptême du Bourgogne. D'après la chronique de Dom Grégoire ».

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Le Baptême du Bourgogne ! Un titre provocateur… Rassurez-vous… Il ne s’agit point ici d’une tentative barbare qui viserait à mouiller ce nectar de Bacchus. Le baptême, vous le savez, est chose fort sérieuse et il y faut d’abord de solides parrains… Ce vin déjà réputé sous les Gallo-romains, et qui deviendra le Bourgogne, quand et comment a-t-il trouvé l’identité sous laquelle il est devenu célèbre. Et comment rencontra-t-il son parrain ?

Voici donc cette belle histoire… racontée par Maurice Eisenchteter.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

« Le baptême du Bourgogne. D'après la chronique de Dom Grégoire ». Préface de Jean François Bazin (*). Editions des 3 Horloges. Impression Darantière (Dijon). 1994. in 8 de 94 pages. Plusieurs dessins amusants par P. J. Coulon. "Petite histoire de la Bourgogne à travers les siècles. Des temps Gallo-romains à l'implantation des Burgondes". Très bon état.

Ouvrage référencé HE 19402 à la librairie Heurtebise.

Maurice Eisenchteter est président de l’association « Défense et illustration de l’œuvre de la France Outre-mer ». Cet homme féru d’histoire, né en Algérie et rapatrié en France en 1963, a publié plusieurs livres sur le vin et la Bourgogne.

 

(*) Jean-François Bazin, né en 1942 à Dijon, est un journaliste et homme politique français. Docteur en droit et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il a été président du conseil régional de Bourgogne de 1993 à 1995. Il est un spécialiste éminent du monde de la vigne, mais aussi un défenseur de la culture bourguignonne. Ecrivain de talent, nombreux sont ses ouvrages qui traitent du vaste patrimoine de la Bourgogne !

« Le baptême du Bourgogne. D'après la chronique de Dom Grégoire ».

Alexander Pope et son « Essai sur l’Homme » !

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Éveille-toi, mon ami, laisse les choses mesquines

À la basse ambition, et aux rois, ces âmes chagrines,

Puisque la vie ne peut davantage nous fournir

Que le temps de voir autour de nous, et puis de mourir.

Discutons librement sur les biens des hommes enfin,

Ce labyrinthe mystérieux, mais non pas sans dessein,

Un lieu où les fleurs, les herbes croissent sur les talus,

Un jardin très tentant, rempli de doux fruits défendus.

 

Ces quelques vers de l’« 'Essai sur l'Homme », de Pope, que l'on peut regarder comme le chef-d’œuvre de la poésie philosophique, est dédié à Bolingbroke. Le philosophe met en beaux vers l'optimisme de Leibniz…

 

La librairie dispose d’une édition de 1736 dont voici le descriptif :

Essai sur l'homme, traduit de l'anglois par M.D.S. ***. (Chez Bernard). 1736. Avec une préface du traducteur (31 pages). Un volume in 16 relié plein veau d'époque. Dos à nerfs orné de fleurons dorés. Format : 16 X 9cm. Tranches rouges. 112 pages. Mors supérieur et coiffe très défraîchis. Intérieur, par contre, propre. « Cet Essai sur l'Homme est considéré comme le chef-d’œuvre de la poésie philosophique dédié à l'optimisme de Leibniz. »

 

Ouvrage référencé HE 17587 à la Librairie Heurtebise.
 

- Peinture de Michael Dahl -

- Peinture de Michael Dahl -

L'Edition originale est publiée en 1734. « Essai sur l'homme » (Essay on Man) est traduit en français par Étienne de Silhouette et annoté par Denis Diderot en 1739. Alexander Pope est né dans une famille fortunée. Atteint dans son enfance du mal de Pott, une infection des disques intervertébraux due à la tuberculose, il en a gardé une petite taille. Il fut membre du Scriblerus Club (*). Ses années de formation ont été studieuses et propices à la création poétique. On le considère généralement comme le plus grand poète anglais du début du XVIIIe siècle, connu pour ses poèmes satiriques et sa traduction d'Homère. Il est l'écrivain anglais le plus souvent cité après William Shakespeare et Alfred Tennyson dans le Oxford Dictionary of Quotations. Son œuvre la plus connue est La Dunciade (The Dunciad), un poème satirique.

Son appartenance à la franc-maçonnerie, établie comme certaine par quelques archivistes, reste encore discutée... Elle a pour unique source la présence du nom de « Alex Pope » sur la liste des membres de la « Lodge held at the Goat » de Londres. Dans son essai « Alexander Pope and Freemasonry : A Discursive Essay » (2003), l'historien W. J. Williams préfère parler d'association entre Pope et les francs-maçons tandis que Cécile Révauger, enseignante à l'Université de Bordeaux III, explique que « le doute a plané sur l’appartenance maçonnique de Swift et de Pope mais jamais aucune preuve n’a pu être apportée ». Il n'y a par contre aucun doute sur le fait qu'il est né dans une famille de recusants (les chrétiens réfractaires à l'Église d'Angleterre), a été formé dans des écoles catholiques (qui étaient alors semi-clandestines, étant donné la persécution religieuse qui persistait en Angleterre à son époque), et a demandé à être assisté par un prêtre catholique dans ses derniers moments. Outre sa santé fragile, cette affiliation religieuse a contribué à son isolement social, en dehors d'un étroit cercle d'amis et d'admirateurs.

Source : Wikipédia.

- Page de titre - édition de 1736 -

- Page de titre - édition de 1736 -

(*) « Le Scriblerus Club » était un groupe littéraire informel fondé en 1712 auquel appartenaient Jonathan Swift, Alexander Pope, John Gay, John Arbuthnot, Henry St.John et Thomas Parnell. Robert Harley y prit part à l'occasion, mais il ne semble pas avoir eu d'influence dans l'œuvre littéraire des auteurs déjà cités. Le club fut créé dans le but de faire la satire des excès de l'érudition, ce qui donna lieu à l'écriture des Mémoires de Martinus Scriblerus (du mot anglais scribbler, « gribouilleur », « plumitif »), qui furent sans doute principalement écrites par Arbuthnot lui-même. Le club ferma en 1745. Martinus Scriblerus est donc un auteur fictif dont les membres du club étaient libre d'utiliser le nom pour publier ce qu'ils voulaient, seul ou à plusieurs mains.

Source : Wikipédia.

Vente chez Christie’s à Paris. Une édition originale de Stendhal !

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Mardi 9 décembre 2014 sera dispersé des livres anciens, manuscrits, lettres, et éditions originales. Une belle vente de prestige !

Outre des documents prodigieux et rares éditions, mon attention a été attiré par ce lot : l’édition originale « Le rouge et le noir » de Stendhal. Editions A. Levasseur. 1831. Exemplaire en reliure d’époque signée Meslant.

Estimation : 30.000 € - 50.000 €

Christie’s – 9 Avenue Matignon – 75008 – Paris.

Le catalogue complet est disponible sur le site www.christies.com - Voir le lien ci-dessous.

Alors, à bientôt pour le résultat !
 

© la gazette de hôtel Drouot – Christie’s.

© la gazette de hôtel Drouot – Christie’s.

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIXe siècle, deuxième sous-titré Chronique de 1830 est un roman écrit par Stendhal, publié pour la première fois à Paris chez Levasseur en novembre 1830, bien que l'édition originale mentionne la date de 1831.

C'est le deuxième roman de Stendhal, après « Armance ». Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans.

Cette année 1830 Stendhal est nommé en novembre Consul à Trieste, juste avant la publication du Rouge et le Noir. Il apprend à la fin de l’année 1830 que le Gouvernement autrichien lui refuse l’exequatur ! (L’exequatur" est une procédure permettant de rendre exécutoire en France, soit une décision de justice étrangère, soit une sentence arbitrale, qu'elles aient été rendues en France ou qu'elles aient été rendues à l'étranger).

Meslant : Relieur parisien établi vers 1797 ayant exercé durant la première moitié du XIXème siècle. Il fut le relieur attitré de Louis Philippe et de la famille d’Orléans.

Honoré de Balzac et son « Vautrin ». Une pièce interdite quelques heures après la Générale !

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Vautrin est une pièce de théâtre écrite par Honoré de Balzac, représentée pour la première fois au Théâtre de la Porte-Saint-Martin le 14 mars 1840, et interdite le lendemain !

Voici un exemplaire, de l’année de l’édition originale dans une reliure mi-XXème.

« Vautrin ». Drame en 3 actes et en prose. A Paris chez Delloye et Tresse. 1840. (2ème édition, fictive). In 12 relié 1/2 basane bordeaux à coins. Dos à nerfs décoré de fleurons dorés. Reliure du XXème siècle. 247 pages. Couvertures d'origine conservées. Quelques légères rousseurs éparses. Bon exemplaire dans une reliure de qualité.

Ouvrage référencé HE 15657 à la librairie Heurtebise.
 

- Balzac - Vautrin-

- Balzac - Vautrin-

Frédérick Lemaître, l'acteur qui devait jouer le rôle de Vautrin, avait eu l'idée de se grimer pour ressembler à Eugène-François Vidocq, de qui Balzac se serait inspiré pour son personnage. On trouva aussi une ressemblance forte avec le roi Louis-Philippe Ier, ce qui amena à l'interdiction de la pièce. « Monsieur Honoré de Balzac (...) a ambitionné les palmes de théâtre. Il a créé pour la scène un type dont la hardiesse a provoqué une ardente polémique, beaucoup de bruit et de scandale : Vautrin, ce forçat philosophe qui faisait le bien à sa manière ». Antony Méray en avait pourtant fait l'éloge les 7 mai et 20 avril de la même année dans « Le Siècle ». Cependant le talent de dramaturge de Balzac a été reconnu plus tard. Et la pièce a été reprise de nombreuses fois au XXème siècle notamment par le Théâtre du Campagnol en 1987.

Source : Wikipédia.

Honoré de Balzac et son « Vautrin ». Une pièce interdite quelques heures après la Générale !

L’influence de Jean Jacques Rousseau, Dijon et l’Académie !

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L'Académie de Dijon a été fondée par Hector-Bernard Pouffier, doyen du Parlement de Bourgogne, en 1725. Elle reçut ses lettres patentes en 1740. En juillet 1750, l'Académie de Dijon couronna « le Discours sur les sciences et les arts » de Jean-Jacques Rousseau. « Le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes » est également le fruit d'un concours lancé par l'Académie de Dijon.

 

En relation avec le « discours sur les sciences et les arts » de Rousseau voici un ouvrage concernant l’influence du philosophe et moraliste dans la pensée de Goethe.

Valentine Brunet : « L'influence de Rousseau sur les idées politiques et sociales et sur la sentimentalité de Goethe ». Thèse pour le Doctorat ès Lettres. (Université d'Aix en Provence). Imprimerie régionale de Toulouse. 1932. in 8 broché de 113 pages. Bibliographie. Bon exemplaire.

Ouvrage mis en vente et référencé HE 17516 à la librairie Heurtebise
 

- Première édition -

- Première édition -

- Première de couverture -

- Première de couverture -

Le Discours sur les sciences et les arts est un texte de Jean-Jacques Rousseau écrit dans le cadre du concours de l’Académie de Dijon de 1750. Agé de 38 ans, Jean-Jacques Rousseau donne la parole au héros romain Fabricius par la prosopopée dans son Discours. Lauréat du concours, Rousseau voit son essai fort commenté et lui doit sa célébrité, bien avant son opus magnum « Du contrat social ». Comme le veut le concours, le discours répond à une question : il s’agissait alors de déterminer « Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ». Farouche critique des pratiques de son temps, l’auteur présente en deux parties une diatribe contre les sciences et les arts, qui bien loin d’épurer les mœurs éloignent les hommes de la vertu. Contre le savoir incertain et inutile, Rousseau valorise l’ignorance et la simplicité vertueuse. Il attaque le raffinement et l’affinement des hommes habitués aux sciences et aux arts, et leur oppose une image d’hommes vigoureux et guerriers. Selon Rousseau, les sciences et les arts n’ont fait que corrompre les mœurs et camoufler le joug des tyrans en occupant les hommes à des futilités et leur faisant oublier leur servitude. Délétères au plus grand nombre, sciences et arts ne nuisent toutefois pas aux grands hommes tels René Descartes ou Isaac Newton. Le roi Stanislas Leszczynski a publié une « Réponse au discours » qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon.

Sources : Wikipédia.

Ce texte est disponible en librairie : Jean-Jacques Rousseau. « Discours sur l’origine de l’inégalité, Discours sur les sciences et les arts » - Garnier-Flammarion - 1992 - (ISBN 2-08-070243-2).

- L'ancienne académie à Dijon -

- L'ancienne académie à Dijon -

- Plaque sur le mur de l'ancienne Académie à Dijon - Proche rue Verrerie -

- Plaque sur le mur de l'ancienne Académie à Dijon - Proche rue Verrerie -

Le questionnaire de Proust ! Un test redoutable ?

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Marcel Proust découvre ce test à la fin du XIXe siècle, alors qu'il est encore adolescent. Ce jeu anglais datant au moins des années 1860 était nommé Confessions. Celui-ci figure dans un album en anglais de sa camarade Antoinette, fille du futur président Félix Faure, dont le titre original est « An Album to Record Thoughts, Feelings, etc.. » (un album pour garder pensées, sentiments, etc...). À cette époque, ce genre de jeu est en vogue ; la mode en vient d'Angleterre : les questionnés peuvent y dévoiler leurs goûts et leurs aspirations. Proust s'y essaye à plusieurs reprises, toujours avec esprit. Le manuscrit original de ses réponses de 1890, à l'époque de son volontariat d'un an au 76ème régiment d'infanterie à Orléans, ou quelque temps après, et intitulé « Marcel Proust par lui-même », est retrouvé en 1924 par André Berge. Il est vendu aux enchères le 27 mai 2003 pour la somme de 102 000 euros. Proust n'a pas repris exactement le questionnaire anglais original. Outre la traduction, il a séparé des questions, en a ignoré certaines et en a ajouté d'autres.

Voici donc un album qui reprend l’historique littéraire de ce fameux Questionnaire. Le propriétaire de l’édition originale du Questionnaire, Gérard Dare, a fourni de nombreux renseignements.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

- Portrait par Horst Janssen -

- Portrait par Horst Janssen -

« Le questionnaire ». Préface de William C. Carter. Introduction par Henry Jean Servat. Editions Assouline. 2005. In 4 cartonné de 93 pages. Format : 28 X 22cm. Tranches dorées. Plusieurs illustrations en couleurs, dont la couverture originale de "Confession", an album to record thoughts, feelings... Avec les fac-similés des pages remplies par Proust en 1886. En deuxième partie d'ouvrage des personnalités répondent au Questionnaire : Blaise Cendras, Robert Hossein, Nadine de Rothschild, Kack Lang, Adjani, Delon... In fine, les deux questionnaires sont reproduits sur page vièrge prêts à accepter de nouvelles réponses. Bon exemplaire frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19436 à la Librairie Heurtebise.

L'animateur de télévision Bernard Pivot, y voyant l'occasion pour un écrivain de dévoiler à la fois des aspects de son œuvre et de sa personnalité, soumettait traditionnellement ses invités à une version de son cru dérivée du questionnaire de Proust à la fin de l'émission Bouillon de culture. (Uniquement dix questions).

Source : Wikipédia

- "Confessions - couverture originale du livre -

- "Confessions - couverture originale du livre -

- Carte postale : Proust à Cabourg -

- Carte postale : Proust à Cabourg -

QUELQUES RESULTATS DE LA VENTE CHRISTIE’S du 9 décembre !

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PLAN DE TURGOT -- Louis BRETEZ (?-1736). Plan de Paris commencé l'année 1734. Dessiné et gravé sous les ordres de Messire Michel Étienne Turgot, conseiller d'État, Prévôt des Marchands... Achevé de graver en 1739. [Paris: 1739]. Grand in-folio (559 x 415 mm). 20 planches doubles gravées en taille-douce et un plan d'assemblage au trait dépliant. Entièrement monté sur onglets, planches 18 & 19 montées ensemble. Reliure de l'époque, maroquin rouge, roulette fleurdelisée en encadrement, grosses fleurs de lis aux angles, armes de la Ville de Paris frappées au centre des plats, dos à nerfs orné de caissons fleurdelisés, roulette intérieure fleurdelisée, tranches dorées. Vendu : 11.875 €

MOLIÈRE (1622-1673). Les Œuvres de Monsieur de Molière. Paris: Denys Thierry, Claude Barbin et Pierre Trabouillet, 1676 [1674-1675]. 7 volumes in-12 (159 x 89 mm). Reliure de l'époque, veau brun moucheté, dos à nerfs ornés, tranches mouchetées. Vendu : 2875 €

Joachim DU BELLAY (vers 1522-1560). Le Quatriesme livre de l'Eneide de Vergile, traduict en vers françoys. La Complaincte de Didon à Énée, prinse d'Ovide. Autres œuvres de l'invention du translateur. Paris: pour Vincent Sertenas, 1552. In-8 (168 x 98 mm). Reliure signée Chambolle-Duru, maroquin rouge, guirlande dorée au centre, dos à nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées. Vendu : 6875 €

Sacha GUITRY (1885-1957). CORRESPONDANCE À SON PÈRE LUCIEN composée de 26 lettres autographes signées (de formats divers mais la plupart in-4), 3 cartes, une carte postale, 10 télégrammes et 5 enveloppes montés sur papier vélin. [Entre 1918 et 1925]. In-4 (332 x 262 mm). Reliure signée Loutrel, demi-maroquin violet à coins, dos lisse. Vendu : 5625 €

Julien GRACQ (1910-2007). Le Rivage des Syrtes. Paris: José Corti, 1951. Petit in-8 (206 x 131 mm). Broché, couverture imprimée. Vendu : 18.750 €

 

Le N° 178 du catalogue : Stendhal « Le Rouge et le Noir » n’a pas trouvé acquéreur ! Estimation trop haute ? Bien qu’il soit présenté à la table en dessous de l’estimation mineure de 30.000 €… Il est toujours possible (dans un délai rapide) de demander "une procédure d’after sale" pour les collectionneurs inconditionnels d’Henri Beyle !
(Voir article posté le 8 décembre).

- Les Œuvres de Monsieur de Molière -

- Les Œuvres de Monsieur de Molière -


L’art contemporain, Victor Ganz et ses célèbres ventes chez Sotheby’s !

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Victor Wendell Ganz (1913-1987) était un propriétaire d'entreprise et collectionneur d'art américain. Il était le président de D. Lisner & Company. Avec des ressources limitées, lui et sa femme Sally Ganz Wile, construisirent l'une des plus importantes collections d'art contemporain du 20ème siècle. Ce couple est devenu célèbre pour leur capacité de choisir l'art, comme des «collectionneurs qui ne ont jamais fait une erreur." Leur collection a été vendue après leur mort dans des ventes de prestige aux enchères record.

Voici un exemplaire du catalogue de la vente à New York de 1988. GANZ / CATALOGUE VENTE SOTHEBY'S

“Painting from the collection of Mr ans Mrs Victor Ganz. New York. 10 novembre 1988.” Experts : David Nash, John Tancock, Lucy Mitchell Innès. In 8 relié toile sous jaquette illustrée. Au total 12 reproductions hors texte en couleurs. Artistes : Picasso - Rauschenberg - Jasper John - Franck Stella. Intéressantes informations sur le marché de l’art moderne. Bon état, intérieur frais. (Texte uniquement en anglais).

Ouvrage mis en vente et référencé HE 6485 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Sally Ganz avait proposé 12 peintures à Sotheby , où ils vendaient pour $ 48,4 millions le 10 Novembre 1988, au troisième rang brut pour une collection d'art moderne et contemporain vendue aux enchères dans le monde ! Les droits de succession contraignirent les enfants des Ganz de vendre la partie la plus précieuse de la collection en 1997. En Novembre 1997, les peintures de la collection ont été vendus en quatre ventes à l’enchères distinctes chez Christie, à New York. À l'époque, Christie’s avait estimé que le chiffre d'affaires pour aller chercher plus de 125 millions de dollars. New-Yorkais qui avaient passé toute une vie à amasser une collection de tableaux concentrée sur cinq artistes (Picasso, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella et Eva Hesse), a été vendue lundi chez Christie's ­ qui inaugurait là la saison des grandes ventes d'automne ­ pour un montant total d'enchères de plus de 206 millions de dollars (1,2 milliard de francs): un record pour une collection privée. En 1989, la collection d'impressionnistes d'un héritier des soupes Campbell avait atteint 123 millions de dollars chez Sotheby's.

La première acquisition des Ganz (7 000 dollars en 1941), le Rêve, œuvre phare de l'ensemble (un portrait de la maîtresse de Picasso Marie-Thérèse Walter), a été adjugée 48,4 millions de dollars à un acheteur anonyme, enchérissant au téléphone. Christie's l'avait estimée à 30 millions. Un autre Picasso, Femme assise dans un fauteuil, portrait de 1913 d'une autre maîtresse du peintre, Eva Gouel, s'est enlevé à 24,7 millions de dollars, après une vigoureuse enchère entre trois acheteurs potentiels non identifiés. Une rumeur tenace, avant la vente, affirmait que les frères Ronald et Leonard Lauder, héritiers d'Estée et grands collectionneurs, achèteraient ce tableau à deux. Leonard est par ailleurs président du Whitney Museum. Tout ce que New York compte de collectionneurs était chez Christie's lundi, après que 25 000 personnes eurent visité la collection en quinze jours. Plus de 2 000 curieux se pressaient dans les quatre salles et un nombre record de 60 lignes de téléphone avait été installé pour l'occasion. «Si la vente a été une réussite, c'est à cause du nom de Ganz», a commenté Christopher Burge, président de Christie's USA et commissaire-priseur de la soirée. «C'était un événement très spécial, (...) une collection très spéciale de collectionneurs très spéciaux.» Victor (qui dirigeait une entreprise de bijoux fantaisie) et Sally Ganz, décédés respectivement en 1987 et 1997, «avaient une grande importance pour les collectionneurs et les artistes de ce pays», a souligné M. Burge, qui fut un de leurs proches. Pour cette vente aux enchères, c’était pour l’époque, le plus grand propriétaire privé de vente de tableaux dans l'histoire. Source :

© Libération (12/11/1997).

Victor et Sally Ganz

Victor et Sally Ganz

Sotheby’s est un groupe de sociétés internationales de vente aux enchères d’œuvres d’art, le plus ancien du monde et dont la société tête de groupe (Sotheby's Holding Inc.) est la seule à être cotée à la bourse de New York et de Londres. Le groupe organise 350 ventes par an, à Paris, New York, Londres, Hong Kong, Genève et Milan notamment. Installée dans la prestigieuse Galerie Charpentier, 76 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Sotheby’s compte aujourd’hui à Paris cinquante spécialistes dans de nombreux domaines d’expertise : Art Impressionniste & Moderne, Art Contemporain, Tableaux et Dessins Anciens, Tableaux et Dessins du XIXe siècle, Art Russe, Mobilier, Sculptures et Objets d'Art, Orfèvrerie Européenne, Joaillerie, Arts Décoratifs du XXe siècle & Design, Livres et Manuscrits, Photographies, Arts d’Afrique & d’Océanie et Arts d’Asie. Depuis septembre 2007, Sotheby’s France est dirigée par Guillaume Cerutti, Président-directeur général de Sotheby’s, qui avait joué un rôle décisif dans la préparation des lois de 2002 et 2003 de réforme du mécénat des entreprises dans le domaine artistique. © Wikipédia.

Prosper Mérimée et la Comtesse de Boigne, une belle correspondance !

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Thierry Ozwald dans son ouvrage « Mérimée épistolier », consacre sa première étude d’investigation au correspondant de Madame de Boigne, lettres d’un courtisan autant que d’un satiriste. Prosper Mérimée et la comtesse sont tous deux proches du pouvoir mais « frustrés de toute influence politique, inaptes à toute praxis […], les voilà réduits à la fonction de commentateurs, sinon de « lorgneurs » aux toutes premières loges de ce théâtre du monde » (p. 27-28). Cette correspondance donne un éclairage subtil sur la vie politique et intellectuelle de cette période riche en évènements…

Ainsi, la librairie propose : « Lettres de Mérimée à la comtesse de Boigne. »

Introduction et notes par Laurent de Sercey. Editions Plon et de La Palatine – N° 30 de la collection. 1933. In 12 broché de 300 pages. Avec 4 gravures hors texte et 3 in texte. Edition originale. Exemplaire numéroté du tirage sur papier Alfa. Avec un index des noms. (Coiffe inférieure un peu épidermée).

Ouvrage mis en vente et référencé HE 6485 à la Librairie Heurtebise.

Prosper Mérimée et la Comtesse de Boigne, une belle correspondance !

Lors de la Commune, les livres et les papiers de l’auteur de Carmen furent détruits dans l'incendie de sa maison du 52 rue de Lille à Paris. Adélaïde Charlotte Louise Éléonore dite Adèle d'Osmond, par son mariage comtesse de Boigne, est née à Versailles le 19 février 1781 et morte à Paris le 10 mai 1866.

La librairie propose les « Mémoires » de la Comtesse de Boigne dans une réédition du Mercure de France :

« Mémoires de la Comtesse de Boigne », née d’Osmond, publiés intégralement d' après le manuscrit original (Récits d’une tante). Edition présentée par Jean Claude Berchet. 1) Du règne de Louis XVI à 1820. 2) De 1820 à 1848. Editions du Mercure de France. Collection " le temps retrouvé". 2002. Complet en 2 forts volumes in 12 de 765 et 722 pages. Index. Très bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé EMHE 317 à la Librairie Heurtebise.

Comtesse de Boigne par Isabey

Comtesse de Boigne par Isabey

- 1ère de couverture - Référence : HE 6485 -

- 1ère de couverture - Référence : HE 6485 -

POMPON le grand sculpteur animalier bourguignon !

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SELLIER (Marie) « Pompon sculpteur ».

Editions des Musées nationaux. 1994. In 12 oblong cartonné de 59 pages. Nombreuses photos des œuvres et portraits in texte et en couleurs. Bon état. - "Le bestiaire de Pompon est attachant. Pompon a simplifié les formes pour les rendre aussi lisses et polis que les galets. Superbe !"

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19437 à la Librairie Heurtebise.

François Pompon, né le 9 mai 1855 à Saulieu, mort le 6 mai 1933 à Paris, est un sculpteur français. Il est connu pour ses sculptures animalières dont le style se caractérise par une simplification des formes et des surfaces polies.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Musée des beaux-arts de Dijon : des pièces des plus remarquables !

Lucane, 1874, terre cuite.

Chouette, 1918, bronze.

Ours blanc, 1922, marbre

Poule d'eau, 1923, bronze patine noire.

Foulque, 1925-1930, bronze patine verte.

Tête d'Orang-outang, 1930, marbre noir.

Ara, 1930, plâtre.

Grand cerf, bronze posthume

POMPON le grand sculpteur animalier bourguignon !

Au jardin Darcy à Dijon : « l’Ours blanc », 1937 – En pierre de Lens, calcaire oolithique urgonien, dont l’exploitation remonte à la période romaine. Utilisée surtout dans le sud de la France, elle devenue une référence pour les sculpteurs ou les tailleurs de pierre…

Square Darcy à Dijon

Square Darcy à Dijon

Vidéo de l'exposition "100 sculptures animalières Bugatti, Pompon, Giacometti..." - Boulogne Billancourt -

Les écrivains de la Haute Marne, entre Jehan de Joinville et Jean Robinet !

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Qui écrivit le fameux vers : partir, c’est mourir un peu ? Le surréalisme d’André Breton est-il né à Saint-Dizier ? Quelles furent les relations entre Diderot et les langrois ? Qui était Remi Belleau? Pourquoi Alexandre Hatier, Ernest Flammarion et Albin Michel, éditeurs prestigieux sont-ils originaires d’un département qui a toujours compté moins d’habitants qu’un seul arrondissement de Paris ? Questions improbables et réponses hétéroclites dans 52 écrivains haut-marnais : de Jehan de Joinville à Jean Robinet. Fruit d’un enthousiasme collectif et d’un travail commun, les Ecrivains de Haute-Marne ont investi dans ce livre la passion qui les anime depuis 20 ans à faire vivre ce patrimoine à travers leur association. Tout naturellement, fêter cet anniversaire c’était rendre hommage à ce patrimoine littéraire extraordinaire. En effet, cet ouvrage d’art éclaire le paradoxe d’un département à la fois proche de Paris mais méconnu et qui a pourtant su retenir de tout temps un grand nombre de femmes et d’hommes de lettres les plus importants de notre histoire. Certains ne sont pas originaires de Haute Marne et y sont venus par hasard, comme Antoine de Saint Exupéry, affecté à l’aérodrome d’Orconte ou Voltaire, hôte du Château de Cirey, mais tous ont trouvé un attrait particulier à cette région de l’Est que Paul Claudel appelait " Le Grand Magasin du Louvre bondé d’étoffes et de savons ".

(cf. www.feuillesderoute.net/)

La librairie propose aujourd’hui un ouvrage qui retrace la vie, le parcours, les talents de ces écrivains… A découvrir !

« 52 écrivains haut marnais de Jehan de Joinville à Jean Robinet ! » Association des écrivains de Haute-Marne. Editions Guéniot. Préface de Gil Melison Lepage, présidente de l'Association. 2002. In 4 cartonné de 190 pages. Format : 25 X 32 cm. Plusieurs illustrations, dessins et portraits. "Un tour d'horizon des grandes plumes régionales avec présentation de l'homme et de son œuvre. Diderot, A. Salmon, A. Breton, P. Claudel, M. Arland, Voltaire, E. Flammarion, etc..." Très bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19344 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Seul musée de France consacré au père de l’Encyclopédie ! Denis Diderot…

Né à Langres le 5 octobre 1713, Denis Diderot père de l’Encyclopédie et du rayonnement des savoirs a dans sa ville natale, sa place, sa rue, son collège, son lycée, sa statue signée par le célèbre sculpteur Bartholdi... Il a désormais son musée : la Maison des Lumières Denis Diderot. Fidèle à l’esprit du philosophe, « la Maison des Lumières Denis Diderot » a pour vocation d’être un lieu de réflexion, de partage et d’échange. Au fil du parcours, le visiteur entreprend un cheminement philosophique dans les pas des Lumières. C’est donc à Langres et nulle part ailleurs que l’on peut dorénavant découvrir et comprendre Denis Diderot.

Ce Musée est installé dans l’Hôtel du Breuil de Saint Germain, construit au XVIe siècle et remanié au XVIIIe. Il est le seul espace muséal dédié à Denis Diderot à Langres. Avec ses neuf salles d'exposition permanente, un espace pédagogique, un café philosophique et un jardin paysagé pour accueillir des spectacles en saison estivale, le visiteur est invité à pénétrer dans l’esprit des Lumières.

-l’Hôtel du Breuil de Saint Germain - Langres -

-l’Hôtel du Breuil de Saint Germain - Langres -

-52 écrivains haut marnais  -

-52 écrivains haut marnais -

Jean LARTEGUY écrivain romantique en tenue léopard !

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Jean Lartéguy, de son vrai nom Lucien Pierre Jean Osty (1920-2011), est sans doute l’un des écrivains français qui a le plus marqué le grand public de l’après deuxième guerre mondiale. Les Mercenaires, Les Prétoriens, Le Mal jaune, et tant d’autres romans captivants de ce célèbre et fascinant correspondant de guerre, restent inscrits à jamais dans la mémoire d’au moins deux générations. Les histoires qu’il raconte sont fort proches de celles des films de son ami Pierre Schoendoerffer. A partir de 1954 et pendant plus de quarante ans, le succès de Lartéguy ne s’est jamais démenti. Les Centurions, son livre le plus connu, a même atteint le chiffre record de 2 millions d’exemplaires vendus. En 1966, le réalisateur canadien, Mark Robson, en a fait une libre adaptation cinématographique avec pour interprètes Anthony Quinn (dans le rôle du lieutenant-colonel Raspéguy inspiré de Marcel Bigeard), Alain Delon, Michèle Morgan, Claudia Cardinale et Maurice Ronet.

L’œuvre de Lartéguy est avant tout une réflexion sur la guerre et la paix, une méditation sur la légende de Caïn et Abel, l’un des grands mythes fondateurs de l’humanité. Lartéguy, c’est le récit de l’aventure militaire, l’histoire de ces jeunes soldats victimes de la duplicité de la classe politique, sacrifiés sur l’autel de l’ordre bourgeois. Lartéguy, c’est la célébration de l’engagement, de l’honneur, du devoir et de la fidélité. C’est la défense du meilleur de la colonisation, le rêve du maréchal Lyautey, celui de la rencontre respectueuse et désintéressée entre civilisations complémentaires. C’est l’analyse et la description de la guerre psychologique, de la guerre subversive, révolutionnaire, « ne pas tuer mais conquérir la population », le combat contre l’ennemi avec ses propres armes théorisé en 1961 par le colonel parachutiste Roger Trinquier : une forme de lutte découverte par les officiers français en Indochine lors de l’affrontement avec les nationalistes-marxistes du Viet Minh.

Lartéguy, c’est le peintre sans concession de la léthargie française, le messager du déclin de l’Europe, l’annonciateur de la fin des empires et de la civilisation occidentale dont la décolonisation ne représente qu’un des aspects les plus perceptibles. De la France des années 1950 il écrit avec amertume : « [Elle] redoute tout ce qui pourrait la tirer de son sommeil ». « [Elle capitule] par égoïsme, par paresse, pour qu’elle puisse s’endormir dans une douillette décadence ». Des Français il fait un constat implacable : « [Ils] ne pensent plus qu’à s’enfermer dans leur petit pays, leurs petites villes, leurs petites maisons et, comme des vieillards, ils ne regardent plus le monde qu’à travers leurs fenêtres, en écartant un peu les rideaux […]. Ils veulent leur retraite, toucher des pensions et qu’on les laisse épousseter leurs vieilles gloires ». Et encore : « Les Français sont devenus trop matérialistes, trop sceptiques, trop désabusés. Ils vivent dans les décombres moisis de leur vieille Révolution de 1789 ».

Selon Hubert Le Roux, Lartéguy envisageait de publier un ultime roman, une sorte de testament. Ce manuscrit inachevé devait avoir pour titre « Le Prince des années mortes ». On peut y lire des propos désabusés : « Les civilisations sont comme des reptiles qui abandonnent leur peau quand ils muent. De la nôtre il ne restera bientôt plus qu’une peau morte accrochée aux épines du chemin. Libre à toi de croire que le serpent a survécu à sa dernière mue et qu’il en connaîtra d’autres. Libre à moi d’en douter… » Réaliste et volontariste, l’historien Dominique Venner disait, lui aussi, que l’Europe pouvait sombrer définitivement dans la « dormitio » ou sortir de sa léthargie et se régénérer. Mais lui croyait en l’Europe éternelle, en sa capacité de se réveiller et de se reproduire semblable à elle-même. On imagine sans peine le fructueux débat que le « dernier centurion » et le « dernier samouraï » auraient pu avoir : un débat qui nous hante tous et dont nous savons désormais avec certitude qu’il ne tardera plus longtemps à être tranché.

Article : Cf. Arnaud Imatz - 25/10/2013.

Jean LARTEGUY écrivain romantique en tenue léopard !

La librairie propose plusieurs titres de cet auteur, dont voici les illustrations des jaquettes de couvertures.

Jean LARTEGUY écrivain romantique en tenue léopard !
Jean LARTEGUY écrivain romantique en tenue léopard !
Jean LARTEGUY écrivain romantique en tenue léopard !

Baroudeur et grand reporter, auteur d'une cinquantaine de romans de guerre, il est mort mercredi à l'âge de 90 ans.

« On l'avait oublié. D'autres encore, parmi les plus jeunes, ignoraient jusqu'à son nom. Auteur à grand succès dans les années soixante, le romancier et grand reporter Jean Lartéguy est décédé mercredi à l'Institut national des Invalides où il résidait depuis plus de cinq ans. Son nom est apparu au grand public dès 1959, avec la parution des Mercenaires et surtout des Centurions, roman cruel sur la guerre d'Algérie, vendu à plus d'un million d'exemplaires, et qui sera boudé par les jurés des grands prix littéraires parisiens.

Né en région parisienne (à Maisons-Alfort), élevé à Aumont-Aubrac, une bourgade de la Lozère, Jean Lartéguy, de son vrai nom Jean Pierre Lucien Osty, s'était engagé en octobre 1939 (il a alors 19 ans) avant de rejoindre les Forces françaises libres. Il combat dans les commandos d'Afrique. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ce baroudeur entre dans le journalisme comme reporter de guerre. Aussi vif la main à la plume que téméraire l'arme au poing, il multiplie les articles inspirés par le «terrain» pour le magazine Paris-Presse, et plus tard pour Paris-Match. En 1950, une licence de lettres en poche, on le retrouve de nouveau sous l'uniforme, avec les forces françaises en Corée, en pleine guerre opposant le Nord communiste et le Sud, soutenu par les États-Unis. Il est blessé lors de la bataille de Crèvecoeur. Ses nombreux reportages, qui sont autant de récits de guerre, lui valent la récompense suprême : le prix Albert-Londres, décroché en 1955. «C'était le temps où on vous balançait sur le terrain, aimait-il à se souvenir. Ou vous vous en sortiez, et on vous gardait. Ou on vous virait…»

Déjà grand journaliste, bientôt grand raconteur d'histoires. Cette année-là, il publie son premier roman, La Ville étranglée. Jean Lartéguy se lance à corps perdu dans l'écriture. Au total, pas moins d'une cinquantaine de romans à son actif, dont l'immense succès des Centurions, paru en 1960. Le livre sera adapté au cinéma par Mark Robson, avec Claudia Cardinale, Michèle Morgan, Alain Delon et Anthony Qinn. Mais il serait faux de croire que Jean Lartéguy ne fut que l'homme d'un livre. Inspiré par les démons de la guerre, il a été de tous les fronts de la seconde moitié du XXe siècle. On lui doit aussi un roman historique, Mourir pour Jérusalem, sur la prise de la Ville sainte par les croisés, un de ses tout derniers livres, paru en 1995. Quant au Liban, qu'il connaissait comme le fond de sa poche, il lui a inspiré un roman policier, L'Or de Baal, paru une dizaine d'années plus tôt.

Parallèlement, Lartéguy n'aura pas pour autant abandonné le journalisme. Fin 1989, quelques semaines après la chute du mur de Berlin, il se rend dans une Union soviétique ébranlée. Il en revient avec un reportage prémonitoire d'une quinzaine de pages que publie Paris-Match. Deux ans plus tard, l'URSS s'effondrait. Par ailleurs, au lendemain de l'arrivée au pouvoir des mollahs en Iran, il écrit Dieu, l'or et le sang, dans lequel il remonte le cours de l'Histoire, en s'attardant même sur l'Afghanistan. À partir de la fin des années quatre-vingt, son œuvre prolixe bénéficie d'un regain d'intérêt grâce à la publication de quatre volumineuses anthologies dans la collection «Omnibus», sous les titres «Récits de guerre», «Le mal d'Indochine», «La nuit africaine» et «Indochine». Il y a presque deux ans, Jean Lartéguy avait remis officiellement l'ensemble de ses archives au service historique de la Défense, il était chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 et des théâtres d'opérations extérieurs (TOE), avec quatre citations. Longtemps, le romancier avait pris pour habitude d'écrire loin de Paris et des bruits du monde, dans une vaste maison sise dans paisible village provençal, précisément rue de la Liberté… »

© Article de Thierry Clermont – Le Figaro – le 23 février 2011.

Pour aller un peu plus loin, une biographie :

Hubert Le Roux et Jacques Chancel : « Jean Lartéguy, le dernier des centurions »,

éditions Tallandier – 2013.

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