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Biblioflanerie sur les quais de Paris avec Lanoizelée.

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La mairie de Paris a renouvelé en 2011 cinquante places de boîtes de bouquinistes et fait la chasse aux marchands de souvenirs pour faire revenir le livre en force !

Nous ne pouvons que saluer cette heureuse initiative…

Enquête à découvrir dans « Plume ». Article de Patrick Le Fur publié dans « Plume ». N° 56 de Mai 2011 - www.plume-mag.com

 

L’ouvrage de référence sur l’histoire des bouquinistes des quais de Paris est écrit par Louis Lanoizelée : « Les bouquinistes des quais de Paris ».

Préface de Daniel Halévy. Avec des bois de Jean Lébédeff. Paris 1956.

 

« Cela n'empêche nullement qu'ayant toujours aimé les livres, je les aime encore. Je ne connais pas de plus belles tapisseries aux murs que des rangées de livres. (...) il est certain que les étrangers visitant Paris seront toujours ravis par le pittoresque des étalages, remplis de gravures fortement coloriées, de cartes postales, de livres soldés(...) posés dans les boites accrochés sur les parapets des quais de seine. Mais quand le dernier vieux bouquiniste, connaissant à fond son métier, qui vendait des livres anciens et épuisés, et pas seulement des livres d'occasion, aura disparu, l'âme des quais aura quitté ces lieux de promenades littéraires, artistiques, et surtout de rêveries philosophiques ». (p.58-59) – Citation de L. Lanoizelée.

1ère de couverture de l'ouvrage.

1ère de couverture de l'ouvrage.

Patrick Le Fur

Journaliste généraliste et pluri-media (presse écrite, radio, télévision, web) depuis une trentaine d’années, Patrick Le Fur a surtout travaillé dans le secteur de la culture : arts plastiques essentiellement, mais aussi musique, littérature, décoration, design, architecture. Il a signé de très nombreux articles dans la presse spécialisée (Beaux Arts Magazine, La Gazette Drouot, L’œil, Art Actuel, Arts Sacrés ou encore Dada) ; poursuivant une collaboration régulière avec le bimestriel Artension et le trimestriel Plume Magazine. Critique d’art, il est aussi l’auteur d’une vingtaine de livres, dont une dizaine de monographies d’artistes. Au sein de la maison grenobloise Critères Editions, il dirige, depuis 2009, une collection dédiée à l’art urbain. Homme de presse et d’édition, Patrick Le Fur a aussi participé à l’élaboration d’expositions et événements artistiques (pour des galeries et salons ou chez des particuliers).

© Librairie Heurtebise.

© Librairie Heurtebise.


Du format des livres ? Comment s’y retrouver…

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Aujourd’hui, les librairies pratiquent de moins en moins le descriptif écrit de leurs livres anciens, sauf certaines librairies de prestige qui publient encore avec soin des catalogues. Les arcanes de la bibliophilie sont parfois obscures au profane et, certains amateurs, sont dépassés ou perdus par l’emploi d’un vocabulaire technique. C’est dans ce sens qu’il faut donner des éclaircissements concernant les formats des livres. Cela est capital dans la fiche descriptive de l’ouvrage !

Quel format, pour quel livre ?

Les formats des livres sont traditionnellement désignés par le mode de pliage des feuilles de papier utilisées par l'imprimeur. Jusqu'à l'avènement du papier machine dans la première moitié du XIXème siècle, les feuilles de papier fournies par les papetiers sont d'un format qui, bien que variable, est relativement homogène à une époque donnée (environ 45 x 65 cm au milieu du XVIIIème), avec une tendance progressive à l'agrandissement au XIXème siècle. Certains d'entre vous ont posé la question de l'appellation du format des livres.

Voici quelques éclaircissements, même si au final ce sont la pratique et l'expérience qui permettent de nommer rapidement le format d'un livre. Après quelques hésitations, on prend vite l'habitude.

En fait, le format est déterminé par le nombre de fois où les feuilles d'un livre ont été pliées pour le constituer : - In-folio pour les feuilles pliées en 2 et formant donc 4 pages (recto-verso) - In-quarto pour les feuilles pliées en 4 et formant donc 8 pages (recto-verso) - In-octavo pour les feuilles pliées en 8 et formant donc 16 pages (recto-verso) Voilà pour la théorie. En pratique c'est quelque peu différent. En effet dans la mesure où la feuille n'est pas toujours de la même dimension (format oblong ou non) au départ, que seul l'imprimeur en connaît la taille, il faudrait quasiment dérelier un livre pour compter les pliures. La tâche peut donc s'avérer impossible ou délicate pour un bibliophile ou même un libraire !

Evolution des formats de papier :

A l'origine, chaque papetier était libre de choisir les formats qu'il utilisait. Entre 1732 et 1741, le Conseil royal des Finances en France a réglementé la profession, notamment en matière de formats, poids, tarifs et noms des différents papiers. Soit un total de 85 formats différents, dont le " Grand Raisin " pour enveloppes et tentures, le " Ministre " pour les actes officiels, le " Grand Louvois " pour les cartes et plans, etc… Ces appellations imagées des formats restent encore en usage de nos jours, les formats les plus courants ayant finalement été fixés en centimètres (par exemple, la " Couronne " correspond à un format de 37 x 47 cm).

Ainsi pour simplifier et codifier les formats, on utilise depuis le XIXème une côte moyenne appelée "format bibliographique", et qui est la suivante, pour les principaux formats :

Grand in-folio : plus de 40 cm

In-folio : moins de 40 cm

In-4 : moins de 30 cm

In-8 : moins de 25 cm

In-12 : moins de 20 cm

In-16 : moins de 16 cm

In-18 : moins de 14 cm

In-32 : moins de 10 cm.

« Minuscule » : inférieur à 10 cm ! (La dimension est celle de la hauteur du livre). Avec l'habitude, il n'est plus nécessaire de regarder ce tableau, on sait immédiatement à quel format on a affaire.

Alors bon travail… Fr. B.

Presse de reliure

Presse de reliure

"... des toutes ces poursuites passionnées, il n'en est pas une qui soit plus troublante, plus angoissante de déceptions et d'espoirs, plus intellectuellement absorbante, plus obstinée dans l'insuccès, plus insatiable dans le triomphe, plus riche en joies nobles, saines et pures, que la chasse aux livres".
Octave Uzanne, les Quais de Paris. Etudes physiologiques sur les bouquinistes et bouquineurs.

« If you really want to touch someone, send them a letter ».

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"Si vous voulez vraiment toucher quelqu’un, envoyez-lui une lettre !"

Cette campagne de communication de la poste australienne montrant une jeune femme enlacée par une lettre montre bien l’importance du sentiment dans la notion d’écrit. Alors que le SMS (*) et le courrier électronique triomphent en masse sur la planète terre, il ne faut pas oublier qu’une lettre permet, à travers l’écriture, de véhiculer des sentiments bien plus profondément, dans une époque qui s’attache trop souvent à la brièveté…

(*) En 2012, 200 000 SMS auraient été envoyés chaque seconde, soit le chiffre énorme de 6 100 milliards expédiés dans le monde sur l'année. Un chiffre en constante augmentation, il était de 2 500 milliards de SMS en 2010. A méditer !

Image © Magazine Plume.

« If you really want to touch someone, send them a letter ».

« Que de lettres on n'écrit que pour leur post-scriptum ! »

Sacha Guitry

Les livres à "provenances" ? Conseils aux bibliophiles !

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Les principaux critères de choix des bibliophiles sont en général d'abord intellectuels : on recherche les textes d'un auteur, les traités sur un sujet ou sur une période. Parfois ils sont esthétiques : tel autre amateur recherchera des modèles de typographie, des illustrés, des reliures. Dans un nombre plus restreint de cas, le critère prédominant sera affectif et sentimental. Pour ces amateurs, ce sont les « propriétaires successifs » du livre qui donnent à chaque volume une valeur propre. Certains bibliophiles érudits recherchent même la « traçabilité » du livre en remontant les époques et les différents possesseurs. Cela devient alors une chasse passionnante ! On pourrait ainsi écrire la «vie » d’un livre depuis son impression et en relater les différentes périodes… Cela deviendrait un vrai roman où le personnage central serait un livre qui témoignerait de son existence, donnant de-ci et de-là des souvenirs, anecdotes, émotions, joies et peines… Ces exemplaires, dits à provenance, se classent en trois principaux groupes selon la marque qui les distingue de leurs congénères.

Les marques extérieures :

armes, chiffres, devises ou symboles dorés sur la.reliure. Les livres aux armes ont toujours été recherchés car ils restent un témoin de la splendeur passée de l'ancien régime. La principale référence pour identifier les reliures armoriées est le précieux « Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises » d'Olivier, Hermal et Roton, composé de 30 volumes et qui contient près de 10 000 fers héraldiques reproduits. Les chiffres, les devises et les symboles restent parfois hermétiques, mais l'expérience et la compilation d'innombrables catalogues, l'esprit de déduction parfois, permettent le plus souvent de reconnaître le possesseur à l'indice qu'il a laissé sur ses reliures : la marquise du Deffand qui raffolait des félins faisait dorer des chats au dos de ses reliures ; le baron Pichon avait fait dorer des navettes sur un lot de livres qui provenaient du fils de Christophe Colomb ; le discret chiffre PB qui figure sur des reliures en veau de la fin du XVIIIe siècle est celui d'un couple fameux : Pagerie-Bonaparte.

Les ex-libris et tampons d’appartenance.

Ce terme latin un peu vague signifie « De la bibliothèque de...». L'ex-libris peut être imprimé ou gravé sur une petite vignette et collé sur le contreplat du livre ; il peut être manuscrit, c'est alors le plus souvent une signature du possesseur sur la page de titre ; il peut enfin apparaître sous forme de tampon à sec ou encré, ce qui est déconseillé car un cachet défigure souvent le livre. La principale référence pour les ex-libris gravés est le copieux répertoire de Geneviève Meyer-Noirel, actuellement continué par Jacques Laget. Le tampon est un procédé d’identification du livre. L’observation des illustrations anciennes figurant sur les tampons de l’époque permet de retracer une histoire du livre. Vers 1680 on commence d’utiliser des tampons « d’appartenance » qui remplaçaient l’écriture manuscrite. Ces tampons avec texte ou image pouvaient se graver dans du bois, du liège ou de la cire. Le tampon caoutchouc se développera à grande échelle qu’à partir de 1860. - Lire à ce sujet l’ouvrage de Jean François Gilmont « Le livre et ses secrets » - Louvain, éditions de l’Université Catholique – 2003.

Les envois autographes d'auteur.

Dans quelques cas, l'auteur du livre a souhaité personnaliser un exemplaire pour le remettre à un proche, à un collaborateur ou à un protecteur en écrivant sur le faux-titre une phrase amicale ou respectueuse. Il faut bien insister ici sur la différence entre la dédicace imprimée par laquelle l'auteur dédie, c'est à dire présente pour la postérité, son travail à un tiers, et la dédicace manuscrite qui ne porte que sur le volume individuel et non sur tout le tirage. Dédier et dédicacer ont des sens bien différents mais ont donné naissance à un seul substantif, la dédicace, d'où de nombreuses confusions. Les envois, rares avant le XIXème siècle, sont devenus plus fréquents à l'époque romantique où les relations des auteurs avec leurs protecteurs et leurs confrères devenaient moins protocolaires. Les envois d'écrivains sont particulièrement recherchés aujourd'hui. (cf. BAGET François « Le monde de la dédicace et de ses auteurs » - 3 volumes – Publications LDH.)

Certains types de livres à provenances sont particulièrement plaisants ; une expression anglaise les désigne sous le terme d'association copy (exemplaire d'association). Ce vocable désigne les exemplaires dans lesquels il existe une relation étroite et triangulaire entre l'auteur, le livre (texte illustration ou reliure) et le possesseur : on peut citer le cas des exemplaires de dédicace, c'est-à-dire ceux qui ont été offerts par l'auteur à celui à qui l'ouvrage est dédié. Ce peut être également un livre relié aux armes d'un personnage dont il est éminemment question dans le livre, ou un livre du jeune colonel de Gaulle avec un envoi à son supérieur le maréchal Pétain...

La documentation permettant d'identifier et d'authentifier les livres à provenance est pléthorique et coûteuse. Il faut notamment se procurer un grand nombre de catalogues de ventes de collectionneurs anciens ou modernes. L'amateur ne peut se lancer dans de telles acquisitions mais il peut toujours demander une photocopie ou photo de la documentation au libraire. Quant au collectionneur, il a toute latitude pour, à son tour, imaginer une petite marque symbolisant sa spécialité qu'il apposera respectueusement à côté des plus anciennes, sans jamais les recouvrir. Le livre est le seul objet d'art sur lequel chaque possesseur peut laisser sa trace, non seulement sans dommage, mais plus encore, en lui donnant un attrait supplémentaire pour les bibliophiles du futur. (Avec les conseils d’Anne Lamort.)

© Bibliothèque Inguimbertine - Musée de Carpentras. Livres aux Armes (*)

© Bibliothèque Inguimbertine - Musée de Carpentras. Livres aux Armes (*)

(*) La bibliothèque Inguimbertine rassemble 76000 volumes d’imprimés anciens et plus de 3000 manuscrits, notamment les papiers de l’érudit aixois, Peiresc. Parmi les 54 plus riches bibliothèques municipales classées, la bibliothèque Inguimbertine réunit aujourd’hui des ouvrages rares et précieux, manuscrits et peintures, incunables, partitions de musique de Mozart, reliures d’art, monnaies et médailles, estampes, dessins, cartes et plans… qui lui confèrent une renommée internationale.

Le Salon du Livre ancien de Lille s’installe au Grand Palais (de Lille).

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Ce n’est certes pas le Grand Palais de Paris, mais les libraires lillois montrent néanmoins toute leur ambition et leur volonté de s’imposer dans un lieu vaste et important de l’agglomération lilloise : le Grand Palais.

Une belle et courageuse initiative que tous les bibliophiles soutiennent.

Le 15e Salon du livre ancien de Lille s’y déroulera ainsi les 8 et 9 novembre 2014.

Parmi les participants : la librairie Milosz qui proposera notamment de nombreuses cartes et plans de la région, des gravures d’Omer Bouchery, le dictionnaire infernal de Plancy 2ème édition, un recueil de Lettres du XVIIe siècle, des curiosa…

Association Lille Livres Anciens : BP 102 / 59027 Lille cedex

Tél : 03 20 06 46 16 ou Tél : 03 20 31 56 19

E-mail : contact@lillelivresanciens.fr

Le Salon du Livre ancien de Lille s’installe au Grand Palais (de Lille).

Le château du Clos de Vougeot, entre vigne et litterature !

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Le château du Clos de Vougeot est un célèbre château de style Renaissance du vignoble de Bourgogne qui s'élève au milieu du clos-Vougeot, près de la route des Grands Crus reliant Dijon à Beaune en Côte-d'Or en Bourgogne. Le château est classé aux monuments historiques depuis 1949 et ouvert à la visite pour son musée du vin. C'est un haut lieu de promotion de la gastronomie traditionnelle bourguignonne et des vins de Bourgogne par la confrérie des chevaliers du Tastevin.

RODIER (Camille) :

« Le clos de Vougeot ». Préface de Gaston Roupnel. A Dijon, librairie L. Venot. 1949. (Impression Darantière). In 8 broché de 175 pages. Nombreuses photos et illustrations hors texte en héliogravure. Bon exemplaire propre. "Le clos, le château et ses dépendances, la vigne et le vin".

Ouvrage référencé HE 18581 à la Librairie Heurtebise.

Le château du Clos de Vougeot, entre vigne et litterature !
Première de couverture.

Première de couverture.

 Le château de Clos Vougeot accueille depuis 7 ans (fin septembre) le salon du livre « Livres en vignes ». Organisé avec talent par Evelyne Philippe, ce salon propose de superbes rencontres d’écrivains, d’éditeurs dans des domaines variés. Et, comme chaque année, le président d'honneur est Jean-Robert Pitte. Pour passer un weekend enchanteur sur cette terre burgonde en mêlant les nourritures spirituelles et charnelles !

© Librairie Heurtebise.

© Librairie Heurtebise.

© Librairie Heurtebise.

© Librairie Heurtebise.

« Les feux de la Saint-Jean » d’Erich Von Stroheim.

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Stroheim fut un des réalisateurs les plus ambitieux de l'époque du cinéma muet (Queen Kelly, Folies de femmes, Les Rapaces, etc.). Jugés extravagants et souvent mutilés par les producteurs, ses films ont depuis été reconsidérés par la critique. Partageant sa carrière entre les États-Unis et la France, c'est cependant en tant qu'acteur qu'il demeure dans les mémoires notamment pour ses interprétations d'un officier allemand dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) ou d'un metteur en scène déchu dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder (1950).

Mais, et ce n’est pas paradoxal, il fut un aussi un écrivain puissant laissant une œuvre magistrale dans la lignée des grands russes. Un style fort et expressionniste ! Des mots coups de poing qui impriment des images puissantes. A lire… ou à relire…

Paprika (1950) Les Feux (1954) Poto Poto (1956).

La librairie propose :

Les Feux de la Saint Jean. 1) Véronika. 2) Constanzia. (Traduction par Renée Nitzschke). Editions André Martel. Juin 1954. Complet en 2 volumes fort in 12 reliés 1/2 chagrin marron (amateur). Dos à 4 nerfs. 639 et 707 pages. (Reliure propre, intérieur en bon état).

- Ouvrage vendu sous la référence HE 16904 à la librairie Heurtebise

« Les feux de la Saint-Jean » d’Erich Von Stroheim.

Résumé par Fanny Lignon :

Trois histoires s’entremêlent tout au long du roman. Celle du docteur Stahl qui, après la mort de sa femme, se retire dans un petit village tyrolien et devient médecin de campagne. Celle de Veronica, jeune orpheline vertueuse, qu’il finira par épouser. Celle de Constanzia, jeune fille beaucoup plus délurée, qui pour pouvoir mener à Vienne l’existence qui lui plaît, dérobe la part d’héritage de sa sœur Veronica. Le docteur devient l’ami du père Ambrose, un saint homme des plus dynamiques. Il gagne la sympathie de tous les villageois. Mais sa jeune femme l’inquiète, elle se complaît dans une dévotion excessive qui s’ajoute aux superstitions des montagnards. Parce qu’elle et son mari ont regardé la lune avant que les feux de la Saint-Jean n’aient été allumés, son accouchement devient une véritable tragédie. L’enfant est mort-né, la mère est sauvée in extremis. Au début de la deuxième partie, qui commence dix ans après la fin de la première, Constanzia réapparaît. Elle a été danseuse dans un cirque mais aussi courtisane. Elle s’installe dans la maison où vivent Veronica, le docteur et leur petite fille, sourde et muette, Rita. Veronica, à demi-folle, passe ses journées en prière. Son mari est presque toujours ivre. Constanzia réclame une nouvelle part d’héritage, puis séduit le docteur en lui faisant croire qu’elle est infirmière. Les événements se précipitent. La malédiction de la Saint-Jean continue son œuvre destructrice. Un cirque ambulant vient s’installer dans le village pour quelques représentations. Constanzia ne résiste pas aux charmes de Paolo, l’homme fort de la troupe. Lorsqu’il s’en va, elle retrouve le docteur. Peu après, les deux amants brisent malencontreusement une ampoule scellée qui contient le bacille de la diphtérie, déclenchant ainsi une épidémie. Malgré tous les efforts de Stahl, les victimes sont nombreuses. Rita est l’une des premières à mourir. Sa mère Veronica perd définitivement la raison. Constanzia dérobe les économies de sa sœur et s’enfuit à nouveau. Elle est arrêtée, jugée et emprisonnée. Au printemps suivant, elle rentre au village, portant un enfant dans ses bras, le fruit de ses brèves amours avec Paolo. Veronica, dans sa démence, pense que Rita lui est rendue. Constanzia a repris sa liaison avec le docteur lorsque Paolo et son cirque reviennent. Une rixe éclate entre les deux hommes. Veronica intervient et tue sa sœur d’un coup de fusil. Et pendant ce temps, en dépit des protestations du père Ambrose, les villageois immolent un chat noir sur le feu de la Saint-Jean…

« Les feux de la Saint-Jean » d’Erich Von Stroheim.

En 1946, Stroheim aurait voulu jouer le rôle du docteur. En 1955, il préfère celui du père Ambrose. Un sage et un saint qui lutte contre la superstition et les vices de ses ouailles. Roman. Stroheim, interviewé par Bob Bergut, rappelle qu’il pensait déjà à cette histoire avant 1946. Stroheim raconte comment, entre 1946 et 1948, il a proposé en vain à différents producteurs les Feux de la Saint-Jean sous la forme d’un « treatment » de 60 pages. « Trop mystique » pour les uns, « trop païen » pour les autres… Par la suite, il a transformé son projet de film en roman.

Pour découvrir Stroheim, l'homme, l'écrivain et l'oeuvre, voici une biographie de T. Q. Curtiss :

« Erich Von Stroheim ». Préfaces de René Clair et de Jean Renoir. Editions France empire. 1970. in 12 broché sous jaquette illustrée d'une photo-portrait. (Jaquette un peu défraîchie). 324 pages. Plusieurs photos hors texte. Filmographie intégrale.

Ouvrage vendu sous la référence HE 16695 à la librairie Heurtebise

Le film "La grande illusion" - 1937 - La bande annonce -

Un siècle de bande dessinée avec le Magazine LIRE !

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Un siècle de BD. Numéro spécial. Editorial de François Busnel. Hors-série N° 15 - 2012 - 98 pages. Nombreuses illustrations et documents. Classement des 50 BD essentielles pour une collection. Très bon état.

Ouvrage référencé HE 19114 à la Librairie Heurtebise.

François Busnel a été rédacteur en chef du service livres de L'Express et est également directeur de la rédaction du magazine Lire depuis 2004. Il anime avec talent depuis 2008 « la grande librairie ». Une émission littéraire hebdomadaire, proposée et présentée, le jeudi soir à 20 h 35 sur France 5, et direct et en public, rediffusée le dimanche soir à 23 h. Créée le 4 septembre 2008, elle est produite par la société Rosebud Productions (fondée par François Busnel avec Adrien Soland et Priscilla Pizzato). Chaque semaine, François Busnel reçoit trois à quatre écrivains, tous genres confondus, et évoque avec eux leurs livres. Chaque écrivain est présenté par un court portrait en image. Chaque semaine, une librairie indépendante de France est présentée au cours d'un reportage d'environ deux minutes.

Hors Série N° 15.

Hors Série N° 15.

La Grande Librairie a reçu, entre autres, J. M. G. Le Clézio le soir même de l'attribution de son Prix Nobel de littérature en 2008, mais aussi Patrick Modiano, Paul Auster, et Philip Roth (seul, en tête à tête, pendant une heure), ou encore Jean Echenoz, Charles Juliet, Claude Lanzmann, Emmanuel Carrère, Jean d'Ormesson, Amélie Nothomb, Umberto Eco, tout en faisant faire leur première télévision à Alexis Jenni (Prix Goncourt 2011), Tristan Garcia, Laurent Binet, Fabrice Humbert, Cécile Coulon, et bien d'autres…

Sources : Wikipédia.

 

Petite biblio pour en savoir plus :

Francis Lacassin, Pour un neuvième art, la bande dessinée, éditions Slatkin,‎ 1982 (ISBN 2050002076)

Will Eisner, La Bande dessinée, art séquentiel, éditions Delcourt,‎ 2009 (ISBN 2756019836)

Gérard Blanchard, La bande dessinée : histoire des histoires en images de la préhistoire à nos jours, éditions Marabout,‎ 1969

Benoît Peeters, Lire la bande dessinée, Paris, éditions Flammarion, collection «Champs Flammarion »,‎ 2010 (ISBN 9782081244856).

- Sommaire -

- Sommaire -

- Le Salon BD d'Angoulème -

« Un livre c'est comme une bande dessinée, sauf que les images se trouvent entre les lignes. »

de Chantal Debaise


Une collection de bijoux au Musée Perrin de Puycousin à Dijon

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Installés dans le Monastère des Bernardines datant du XVIIème, la visite permet de découvrir la richesse du patrimoine architectural dijonnais et du patrimoine culturel bourguignon. Le Musée de la Vie Bourguignonne offre un parcours qui s'étend sur trois niveaux :

- La galerie du rez de chaussée, qui présente un patrimoine ethnographique rural et bourguignon de la fin du XIXe siècle, est relayée, au 1er étage, par la reconstitution de dix commerces mettant en scène la vie quotidienne à Dijon à la fin du XIXe siècle et, selon les périodes par les expositions temporaires.

- Le second étage, est quant à lui doté d’une salle audiovisuelle où le visiteur peut visionner des films sur des techniques oubliées, des récits de vie, des façons de dire et de faire ainsi que d’une galerie consacrée aux marqueurs de l'identité régionale.

- Le Musée d'Art Sacré abrité par le dôme vert de la coupole présente des œuvres du XIIe au XXe qui font revivre l'histoire artistique de la province, retracent l'évolution des pratiques religieuses au cours des siècles. Leur présentation permet de restituer le sens de ces objets cultuels, partie intégrante du patrimoine culturel.

A visiter ! Le charme de ce musée tient à la fois de l'originalité des collections et de l'ambiance feutrée du lieu. On peut prolonger la découverte du quotidien passé des Bourguignons en consultant des ouvrages rassemblés dans le petit salon de lecture.

Le dôme de la rotonde.© Librairie heurtebise.

Le dôme de la rotonde.© Librairie heurtebise.

"Les bijoux du Musée de la vie bourguignonne" (Perrin de Puycousin). Catalogue de l'Exposition (Rue Sainte Anne à Dijon). Juin 1992. Conception par Madeleine Blondel. Préface de Robert Poujade, ancien maire de Dijon. In 12 de 245 pages. Très nombreuses illustrations en couleurs et documents iconographiques variés. Nombreuses notes. (Objets de parure, bagues, boucles, bracelets, médailles, croix... en relation avec la culture et les traditions bourguignonnes).

Ouvrage référencé HE 19347 à la Librairie Heurtebise.

Musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin

(*) Monastère des Bernardines 17, rue Sainte-Anne 21000 Dijon Tél. 03.80.48.80.90

- Catalogue de l'exposition -

- Catalogue de l'exposition -

(*) Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin prend conscience de l'évolution des mœurs. Né à Tournus en 1856, juriste de formation, Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin prend conscience de l'évolution des mœurs et des techniques qui rend certains objets désuets. Dès 1875, il collectionne des lampes à huile qui viennent d'être remplacées par l'éclairage au gaz. En 1877, après un héritage, Perrin de Puycousin quitte le barreau d'Aix-en-Provence et rentre dans sa ville natale, à Dijon. C'est à cette époque que commence sa collecte systématique dans la campagne bourguignonne dont la moisson la plus ample se situe entre 1880 et 1920. En 1935, la ville de Dijon reçoit de Perrin de Puycousin, une donation de meubles, équipements domestiques et costumes régionaux.

Sources : Mairie de Dijon.

Un graduel cistercien de l'Abbaye de Westmalle... Une lecture du chant grégorien.

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L’abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur de Westmalle est une abbaye trappiste sise à Westmalle, entre Anvers et Turnhout, dans la province d'Anvers (Région flamande de Belgique). Fondée en 1794, elle abrite aujourd’hui une communauté d’une vingtaine de moines.

Voici un exemplaire du « Graduale Cistercienses » appartenant à la bibliothèque de l’Abbaye Notre Dame de Westmalle.

Editions Typis Cisterciensihus apud Westmalle (Belgique). 1960. Fort in 8 relié plein veau havane. Dos lisse non orné (un peu frotté). Tranches rouges (passées). 192 pages + un supplément. Index. Avec l'ensemble des partitions de chants grégoriens en latin. - Cet ouvrage appartenait à la bibliothèque de l'Abbaye Notre Dame du Sacré Cœur de Westmalle (Province d'Anvers).

Ouvrage référencé HE 19350 à la Librairie Heurtebise.

- Page de titre -

- Page de titre -

Un graduel cistercien de l'Abbaye de Westmalle... Une lecture du chant grégorien.

Lorsqu'en 1794, un groupe de ces moines se trouve à Anvers, avec l’intention de partir en Amérique, l’évêque les persuade de s’installer dans son diocèse, et leur offre une modeste ferme pertinemment appelée Nooit Rust (c’est-à-dire: 'Jamais-de-repos’!). Ils acceptent et la date du 12 avril 1794 est considérée comme date de fondation du monastère. Une communauté de moines cisterciens-trappistes, moins nombreuse qu’auparavant, anime toujours l’abbaye. L’hospitalité y est importante, comme le veut la règle de saint Benoît. Fidèles au Ora et labora bénédictin (Prie et travaille) les moines travaillent de leurs mains. Ils assurent leur propre subsistance en travaillant dans une des trois secteurs de production de l’abbaye: la ferme, la fromagerie ou la brasserie. Les revenus générés, s’ils dépassent les besoins de la communauté et de l’abbaye, sont distribués aux personnes dans le besoin ou à des œuvres apostoliques, missionnaires ou caritatives.

Source : Wikipédia.

- l’abbaye de Westmalle : la porte -

- l’abbaye de Westmalle : la porte -

Le graduel désigne initialement le « répons graduel », pièce de chant grégorien du propre de la messe, chanté à la suite de la première lecture (remplacée par un psaume dans la liturgie moderne). Par extension, le graduel est un livre liturgique catholique, c'est un recueil des chants grégoriens qui peuvent être chantés à la messe. Son nom vient de la pratique qui consistait à faire chanter le « répons graduel » par deux ou trois chantres, qui se plaçaient sur les « marches » (latin = gradus) du jubé pour mieux se faire entendre. Le nom de ce chant s'est étendu à tout le recueil. Le graduel est le livre propre de la Schola cantorum, c’est-à-dire de la chorale grégorienne. Il s'adresse à des gens formés à sa lecture et à son interprétation. Les textes des chants sont en latin, et les chants sont le plus souvent notés en notation neumatique.

- L’abbaye de Westmalle. Plume et lavis. Bibliothèque Royale de Belgique -

- L’abbaye de Westmalle. Plume et lavis. Bibliothèque Royale de Belgique -

Du papier numérique à la littérature de demain ? Deux colloques !

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Colloque « Text/ures : les objets livres, du papier au numérique »

Date : Du 19/11/2014 au 21/11/2014 à Paris.

Du livre animé papier aux applications en passant par les livres hybrides, quelles évolutions à l'heure du numérique peut-on observer dans une production éditoriale pour la jeunesse qui a toujours été marquée par l'inventivité littéraire, technique, artistique ? Peut-on parler de rupture ou de continuité ? Le colloque se déroulera :  le 19 novembre 2014 aux Archives nationales de France (Pierrefite) > Le 20 novembre 2014 à la BnF – site François-Mitterrand (Paris), > Le 21 novembre 2014 à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris).

+ d’info Colloque international organisé par l'Université Paris 8, la BnF/Centre national de la littérature pour la jeunesse, les Archives nationales de France et l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs, avec le soutien du Labex Arts-H2H, de l'EA 1569, et de Paragraphe (EA349), Université Paris 8 Inscriptions auprès de Marion Caliyannis

marion.caliyannis@bnf.fr

Du papier numérique à la littérature de demain ? Deux colloques !

Les journées « Le livre, la lecture et la littérature demain... ? »

Les 20 et 21 novembre 2014, à Rennes, Livre et lecture en Bretagne propose une réflexion sur la place du livre et de la littérature auprès des citoyens lors des journées régionales « Le livre, la lecture et la littérature demain... ? » En collaboration avec la bibliothèque de Rennes Métropole (les Champs Libres) et avec le soutien de la Fédération interrégionale du le livre et de la lecture et de la Maison du livre de Nouvelle-Calédonie. Renseignements :

http://lalecturedemain.wordpress.com/

Du papier numérique à la littérature de demain ? Deux colloques !

HETZEL et STHAL, un écrivain et son double !

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Pierre-Jules Hetzel (1814 – 1886) écrivit des romans pour la jeunesse sous le pseudonyme de P-J. Stahl. Sa maison d’édition, reprise par son fils à sa mort, fut ensuite rachetée par Hachette, la maison concurrente en 1914. Il commence une aventure littéraire avec la publication d’une nouvelle « Peines de cœur d'une chatte française », en réponse aux « Peines de cœur d'une chatte anglaise » de Balzac. Cet écrivain et éditeur fit connaître au cours de sa carrière un grand nombre de talents, dont le célèbre Jules Verne. Il créa pour celui-ci, une collection d’ouvrages aux couvertures richement illustrées qui sont aujourd’hui particulièrement recherchés par les collectionneurs… Pierre-Jules Hetzel reçoit les plus grands écrivains de l'époque dans sa demeure de Bellevue à Meudon. Certains de ses livres sont désormais conservés par la bibliothèque municipale de Sèvres (Fonds Hetzel) où il habitait rue des Binelles. Maison Hetzel à Meudon : au numéro 20 de la rue du Bassin subsiste encore la maison occupée par l’éditeur de 1842 à 1851.
 

HETZEL et STHAL, un écrivain et son double !

Aujourd’hui la librairie propose cet ouvrage de P. J. Sthal :

« Morale familière. Contes et récits. Leçons pratiques de la vie. »

Hetzel. Bibliothèque d’éducation et de récréation. Sans date, circa 1865. (5ème édition revue et augmentée). Grand in 8 relié 1/2 chagrin vert foncé, dos orné. Tranches dorées. 359 pages. Illustré de 38 jolies gravures hors-texte par Schuler, Froelich, Bayard, de La Charlerie, Froment, Matthis... Bon exemplaire propre.

Ouvrage référencé HE 7505 à la Librairie Heurtebise.

HETZEL et STHAL, un écrivain et son double !

Notices concernant les illustrateurs de ce livre…

Jules Théophile Schuler, né à Strasbourg le 18 juin 1821 et mort dans la même ville le 26 janvier 1878, est un peintre romantique, un illustrateur et un graveur français, fortement ancré dans la tradition alsacienne. Ses illustrations de plusieurs œuvres de Jules Verne, Victor Hugo ou Erckmann-Chatrian, entre autres, ont contribué à sa notoriété bien au-delà de sa région natale.

Lorenz. Froelich, (Frølich), né à Copenhague le 25 octobre 1820 et mort le 25 octobre 1908, est un peintre, illustrateur et aquafortiste danois. Il produit également des eaux fortes originales pour divers ouvrages : Histoire du Danemark d’Adam Kristoffer Fabricius, Éros et Psyché d’Apulée, Notre Père ou encore Die Götter des Nordens. On lui doit aussi notamment la décoration de la cour d'appel de Flensburg et de plusieurs autres bâtiments publics dans sa région natale.

Émile-Antoine Bayard, né à La Ferté-sous-Jouarre le 2 novembre 1837 et mort au Caire en décembre 1891, est un peintre, décorateur, dessinateur et illustrateur français. Ce sont principalement ses dessins pour des commandes éditoriales qui retiennent aujourd'hui l'attention des amateurs. Sans être aussi audacieux que Paul Gavarni, il savait harmoniser les gestes aux expressions des visages, rendant ainsi ses personnages particulièrement expressifs.

De La Charlerie, Hippolyte de la Charlerie, né à Mons en 1827 et mort en 1869, est un artiste peintre et illustrateur belge. Il a étudié l'art à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1843 à 1851 chez Théodore Baron. Il est cofondateur de l'Atelier Saint-Luc à Bruxelles, mais il a beaucoup vécu à Paris, où il s'est établi en tant qu'illustrateur. C’est l'un des membres fondateurs en 1868 de l'association avant-gardiste bruxelloise la Société libre des Beaux-Arts.

Eugène Froment (1844 – 1926). Graveur sur bois et illustrateur, né à Sens.

Charles Emile Matthis (1838 – 1893), Peintre et graveur Expose au Salon de 1868 à 1882.

Pierre-Jules Hetzel (1814 – 1886)

Pierre-Jules Hetzel (1814 – 1886)

Présentation de sites internet pour la connaissance de la bibliophilie

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Chers lecteurs, voici 4 sites internet pour compléter vos connaissances sur les livres anciens.

Vous y découvrirez de nombreux renseignements et conseils utiles. Ce qui est capital, aujourd’hui c’est de pouvoir, grâce à l’outil informatique, questionner les sites spécialisés mondiaux, connaître le marché (national ou international) et de pouvoir archiver les renseignements glanés. Alors, nous vous proposons :

L’argus du bibliophile

Il se passe, bien souvent, de nombreuses années avant qu'un ouvrage ou un manuscrit (lettre ou autographe) rare ne connaisse le feu des enchères, aussi nous donnons, ici, aux Bibliophiles et Libraires les résultats de ces ventes qui nous espérons apportera réponse à leur recherches.

e-bibliophile.com

Ce site vise à concentrer l'ensemble des informations utiles aux amateurs de toute l'Europe. Il s'attache notamment à démystifier le marché des ventes publiques de livres de valeur. Il espère procurer l'information nécessaire aux particuliers pour aborder ce secteur plus technique du marché du livre ancien… eBibliophilie.com est en outre équipé pour analyser les données qu'il rassemble, et peut ainsi produire des notes d'information sur l'état et les tendances du marché du livre ancien.

Lamartine. « Les laboureurs », poème tiré de Jocelyn. A Lyon, chez J. A. Henry. 1883. (Format : 119 X 143). Livre entièrement tissé sur soie argentée. Adjugé 11.000 euros en mars 2011 par l’étude Robert & Braille à Paris. – Exemplaire pratiquement unique dans sa reliure janséniste en maroquin d’époque. Très belle pièce rare !

Lamartine. « Les laboureurs », poème tiré de Jocelyn. A Lyon, chez J. A. Henry. 1883. (Format : 119 X 143). Livre entièrement tissé sur soie argentée. Adjugé 11.000 euros en mars 2011 par l’étude Robert & Braille à Paris. – Exemplaire pratiquement unique dans sa reliure janséniste en maroquin d’époque. Très belle pièce rare !

Site de la L.I.L.A.

Ligue Internationale de Librairie Ancienne. La Ligue, plus connue sous les noms de LILA dans le monde francophone et ILAB dans le monde anglophone, est une organisation qui fédère les associations nationales de libraires de livres anciens du monde entier. Elle s'exprime au nom de 22 associations nationales, et représente en tout 2000 libraires répartis dans 32 Pays. Son emblème est gage d'intégrité et de compétence professionnelle dans le domaine du livre ancien.

Mare libri

Site indépendant de libraires professionnels. Depuis 2007, Marelibri.com a été le premier site de recherche de livres rares, anciens et d'occasion, directement depuis les libraires professionnels. Créé à l'origine par cinq sites européens de recherche et d'achat de livres, Marelibri s'est depuis agrandi pour accueillir des libraires du monde entier, augmentant sa collection de livres rares et antiques à plus de 80 millions d’ouvrages, en quelques années seulement. Aujourd'hui, Marelibri est un des premiers « sites de recherche » avec un contenu très complet, dans plus de 13 langues provenant de quasiment de tous les pays du monde. Un outil indispensable pour qui désire rechercher les meilleurs livres auprès de professionnels du livre de qualité.

Le site « livre-rare-book.com » est partenaire fondateur de ce moteur de recherche. La librairie Heurtebise est présente sur ces deux sites.

Bonnes découvertes !

Benjamin Péret – Max Ernst : « Au 125 boulevard Saint Germain ». Collection Littérature. 1923. Reliure de Georges Leroux (1973). Adjugé 32.000 euros en février 2012 par Alde.

Benjamin Péret – Max Ernst : « Au 125 boulevard Saint Germain ». Collection Littérature. 1923. Reliure de Georges Leroux (1973). Adjugé 32.000 euros en février 2012 par Alde.

« La fonction essentielle d'une bibliothèque est de favoriser la découverte de livres dont le lecteur ne soupçonnait pas l'existence et qui s'avèrent d'une importance capitale pour lui. »
Umberto Eco.

L’Association française pour la connaissance de l’ex-libris.

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Un ex-libris (du latin ex libris meis, « faisant partie de mes livres ») désigne en bibliophilie une gravure personnalisée qu'un collectionneur colle sur le contreplat (l'intérieur de la couverture) ou sur la page de garde de ses livres, comme marque d'appartenance. L'ex-libris existe aussi sous forme manuscrite, de tampons, de cachets.

Cf. Wikipédia.
 

L’Association française pour la connaissance de l’ex-libris.

« L'A.F.C.E.L. est actuellement la seule société française spécialisée dans l'ex-libris, son histoire, son étude, sa création, sa collection. Elle groupe des chercheurs, des artistes, des collectionneurs et, plus simplement des amis de l'ex-libris. Son siège est à Nancy, dans des locaux mis à sa disposition par la Bibliothèque municipale. Elle est affiliée, avec une trentaine de sociétés analogues, à la Fédération Internationale de Sociétés et d'Associations d'Ex-libris (F.I.S.A.E.) qui organise un congrès international tous les deux ans.

L’Association française pour la connaissance de l’ex-libris.

L'A.F.C.E.L. édite une revue semestrielle : L'EX-LIBRIS FRANCAIS, qui traite de l'ex-libris, tant ancien que moderne. Cette revue, éditée avec soin et abondamment illustrée, présente dans chacun de ses numéros un ou des articles de fond au sujet d'un thème ou d'un artiste, une ou plusieurs études sur des ex-libris particuliers, une chronique qui regroupe généralement une bibliographie internationale des ouvrages spécialisés, une revue de presse donnant la reproduction de la page de couverture et si faire se peut le site Web des revues étrangères spécialisées reçues par échange, une revue de presse non spécialisée ayant des rapports avec l'ex-libris, la liste des nouveaux membres, changements d'adresses, annonces diverses, etc… » Présentation de Jean-François CHASSAING -  Président de l’A.F.C.E.L.

Courriel : afcel@dbmail.com

 

Voir article précédent sur l'histoire de l'ex-libris : 4 janvier 2008 –

Catégorie « les brèves ».

L’Association française pour la connaissance de l’ex-libris.
L’Association française pour la connaissance de l’ex-libris.

Qui lit seulement pour passer le temps oubliera ce qu’il a lu et se retrouvera aussi pauvre qu’avant. Mais qui s’adonne à la lecture comme on écoute un Ami verra les livres s’ouvrir à lui et devenir siens. Leur Substance ne s’évanouira pas, ne se perdra pas ; elle l'accompagnera, elle lui appartiendra, le réjouira et le consolera comme seuls les Amis savent le faire.

"Une bibliothèque idéale" Hermann Hesse

Arme et Ame de France : Saint Cyr !

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Coëtquidan, nid d'Aiglons. Saint Cyr - Arme et Ame de France. Préface du Général de Goislard de Monsabert (*). Impression sur les presses de Saint Michel Priziac. Décembre 1969. In 8 cartonné de 117 pages. Couverture illustrée. Avec de nombreux dessins à la plume de Jean François Decker. Edition originale tirée sur papier vélin du Périgord (N° 167). Bon état.

Ouvrage référencé HE 19339 à la Librairie Heurtebise.
 

- Première de couverture -

- Première de couverture -

Michel de Galzain reçut le prix René Petiet : Prix annuel, créé en 1950, destiné à récompenser un écrivain d’histoire provinciale de l'ouest (Angoumois, Poitou, Aunis, Saintonge, Bretagne).

 

(*) Joseph Jean de Goislard de Monsabert (né le 30 septembre 1887 à Libourne - mort le 13 juin 1981 à Dax) était un général et homme politique français. Il s'illustra pendant la Seconde Guerre mondiale en Afrique, puis pendant la campagne d'Italie à la tête de la 3ème division d'infanterie algérienne (3e D.I.A.) et enfin lors de la campagne qui suivit le débarquement de Provence, au cours de laquelle il libéra notamment Toulon et Marseille.

- Saint Cyr, le défilé du 14 Juillet -

- Saint Cyr, le défilé du 14 Juillet -

« Ils s’instruisent pour vaincre »
Ecole Spéciale militaire de Saint-Cyr

ESM SAINT CYR.Défilé 14 juillet 2012.Souvenir de la promotion "Nouveau Bahut".


Vente de prestige à Paris en 1927 : la collection Paul Bureau !

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Catalogue de vente. Collection Paul Bureau - Tableaux anciens, dessins, œuvres importantes de Daumier, bronzes de Barye, etc... (Première vente). Enchères publiques après décès à la galerie Georges Petit. Mai 1927. Commissaires-priseurs : Lair-Dubreuil et Henri Baudoin. Un volume in 8 broché de 91 pages. Format : 23 X 28cm. 124 lots décrits avec notices explicatives pour chacun et illustration en noir. (Avec certains prix d'adjudication notés en marge au crayon). Bon état.

"Belle vente de prestige à Paris : des œuvres de Caravage, Chardin, de Gelder, Rubens, Fragonard, Lépicié, Daumier, Monet, Ribot, Watteau..."

Ouvrage référencé HE 19353 à la Librairie Heurtebise.

Daumier / Le malade imaginaire / Lot N°77.

Daumier / Le malade imaginaire / Lot N°77.

Fragonard / Le gué / Lot N° 6.

Fragonard / Le gué / Lot N° 6.

Les CAHIERS DE LA PLEIADE, avec Drieu la Rochelle et Jean Paulhan.

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La Nouvelle Revue Française, fleuron éditorial de la littérature française, publia pendant environ 7 ans, une revue de prestige : les Cahiers de la Pléiade !

« En 1945, lorsque la liberté de publier fut rétablie, la NRF ne reparut pas. Interdite. (La liberté n’était pas tout à fait la liberté !) On lui reprochait d’avoir continué à paraître sous l’Occupation, et d’avoir été, de 1941 à 1943, dirigée par Drieu La Rochelle (*). Des nostalgiques de la NRF de l’Entre-deux-guerres venaient souvent supplier Jean Paulhan d’essayer de la faire revivre. Il répondait, avec l’humour qu’on lui a bien connu, qu’il était particulièrement chargé de veiller à ce qu’elle ne reparût pas. Et dans son nouveau bureau des Éditions Gallimard, sous six mètres de plafond, devant les immenses fenêtres qui ouvrent sur les tilleuls de M. de Talleyrand, entre les miroirs et les lambris du XVIIIe siècle, il composait avec délices une sorte de NRF plus luxueuse et plus rare, qui paraissait trois ou quatre fois, ou deux fois, ou une fois par an, et s’appelait Les Cahiers de la Pléiade. On en compte treize, dont un numéro d’hommage à Saint-John Perse ».

(© Dominique Aury, Le Monde, 2 septembre 1977 ; repris in La NRF, n° 588, février 2009, p. 75).

Les CAHIERS DE LA PLEIADE, avec Drieu la Rochelle et Jean Paulhan.

Les Cahiers de la Pléiade (1946-1952) Direction : Jean Paulhan / Secrétaire : Dominique Aury 13 numéros en 13 livraisons du n° 1 (avril 1946) au n° 13 (automne 1951-printemps 1952) Un beau sujet de collection…

La librairie propose un lot des 4 premiers volumes. En vente 4 fascicules in 8 brochés sous couvertures rempliées. Paris (5, rue Sébastien-Bottin, 75007). Éditions Gallimard. Format in 4 (240x185). Présentation typographique et dessin par Jean Fautrier. Très bon état.

N°1 - Avril 1946. Exemplaire numéroté sur papier de châtaignier. Ex. non coupé. N° 2 - Avril 1947. Exemplaire numéroté sur papier de châtaignier. Ex. non coupé. N° 3 Hiver 1948. Exemplaire numéroté sur alfa Marais. Ex. coupé. N° 4 Printemps 1948. Exemplaire sur alfa Marais. Ex. non coupé.

Référence HE 12933 à la librairie Heurtebise.

-Jean Paulhan -

-Jean Paulhan -

(*) De 1925 à juin 1940, Jean Paulhan dirige la NRF, principale revue littéraire d'Europe, signant un certain nombre d'articles sous le pseudonyme de Jean Guérin. Mais en 1940, les éditons Gallimard sont mises sous scellés, des livres à l'index : il y a trop de juifs, trop de communistes, trop de francs-maçons selon les autorités allemandes. Otto Abetz, ambassadeur allemand ami de Pierre Drieu La Rochelle, propose à Jean Paulhan de continuer à diriger la revue, ce que Paulhan refuse, vu le nombre d'écrivains écartés. Cependant il accepte de collaborer avec Drieu qui sera directeur à sa place.

(Source : Wikipédia).

Humour de carabin avec « Ridendo » !

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« Ridendo » (dérivé de "rideo", rire en latin) fut une revue éditée par l'Office de Vulgarisation Pharmaceutique (éditeur du fameux dictionnaire des médicaments Vidal°) après quelques autres revues comme "Les Maux historiques", "Les Maladies modernes" ou encore "Les Travaux d'hercule". Ainsi, le 31 octobre 1933 voit la naissance d'un numéro 0, dirigé par Louis Vidal et le Dr Meyniard, suivi d'un autre numéro d'essai (non numéroté) en décembre 1933! Puis cette édition prendra son rythme de croisière dès janvier 1934, traversera la seconde mondiale et perdurera plus de 40 ans jusqu'en 1977. (Numéro 0 datant d’octobre 1933. Numéro 449 (et dernier) datant de septembre 1977.) Il était précisé que cette revue était destinée exclusivement au corps médical et ne devait aucunement entrer en salle d'attente ou dans le cercle familial !
 

 - N° 206 - Janvier 1957 -

- N° 206 - Janvier 1957 -

De nombreux illustrateurs participèrent à l’aventure éditoriale donnant à cette publication un esprit grivois, estudiantin et licencieux. Entre 1953 et 1956, Cavanna n’est pas encore l’auteur que l’on connaît mais un modeste dessinateur trentenaire qui cherche, comme beaucoup de ses confrères de l’époque, à passer quelques dessins. Le célèbre Dubout (avant-guerre) mais aussi Cami ou Maurice Henry que l’on retrouvera plus tard dans Hara-Kiri ont aussi placé quelques dessins dans RIDENDO. On peut citer aussi, Raymond Lep, Bonnotte, Fortuné, J. Chapeon, Caminade, Dominique Sand, Elbé, V. Banzantay… Chaque numéro comportait aussi des nouvelles, ou billets humoristiques souvent écrits par des médecins. Ainsi que des publicités pharmaceutiques qui font la joie des collectionneurs.

 

Humour de carabin avec « Ridendo » !
Humour de carabin avec « Ridendo » !

LE MENAGIER DE PARIS. L’édition de 1961, d’après un manuscrit de 1393 !

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Editions le Crédit Lyonnais. 1961. Complet en 2 volumes grand in 8 brochés sous emboîtage toilé à l'imitation d'une tapisserie ancienne en couleurs sur fond rouge de style "mille fleurs". Format : 20 X 27cm. Préface de Pierre Gaxotte. Réservé aux amis du Crédit Lyonnais. 2 volumes : l'un reproduit le manuscrit du Ménager, traité de morale et d'économie domestique composé en 1393 par un bourgeois parisien ; l'autre reproduit la traduction du texte en français moderne. (Exemplaire non coupé). Nombreuses gravures sur bois du XV et XVIème siècles. Complet du plan dépliant de Paris de Truschet et Hoyau. On n'en connait qu'un seul exemplaire à la bibliothèque de Bâle. Ce plan représente Paris au XVème siècle. (Réduction au tiers de l'original). Le Ménagier contient des préceptes moraux, des renseignements sur la consommation du Roi et des Princes, un traité de cuisine, des conseils sur le jardinage et d'importantes notes sur la chasse et la fauconnerie. L'ensemble est en très bon état.

Référence HE 19380 à la librairie Heurtebise.

- Couverture de l'emboîtage -

- Couverture de l'emboîtage -

Le Ménagier de Paris est un livre manuscrit d'économie domestique et culinaire écrit au XIVème siècle. Il est attribué à un bourgeois parisien et fut écrit à l'intention de sa jeune épouse afin de lui faire connaitre la façon de tenir sa maison et de faire la cuisine. Il comprend des enseignements en matière de comportement social et sexuel, des recettes et des conseils pour la chasse et le jardinage. Son intérêt est autant historique et linguistique que culinaire. Ce dernier aspect a cependant été le plus souvent mis en valeur aux XXème siècle ; il passe pour être le plus grand traité culinaire français du Moyen Âge. Il fut publié pour la première fois par le baron Jérôme Pichon en 1846 pour la Société des Bibliophiles français, puis ensuite par le Crédit Lyonnais.

L’auteur du Ménagier, un bourgeois parisien, est âgé lorsque l'ouvrage est rédigé. Il vient d'épouser une adolescente de 15 ans, de bonne condition mais venant d'une autre province et orpheline, qu'il se met aussitôt à former quant aux devoirs d'une épouse. Cette jeune femme le prie, dès la première semaine de leur mariage, de réserver ses remarques et réprimandes aux moments qu'ils partagent en privé, tout en manifestant le désir d'apprendre et de satisfaire son mari. Dans le prologue du livre, l'auteur expose cette demande et sa décision qui en résulte de rédiger un traité éducatif pour sa femme, mais qui pourrait aussi être utile pour ses filles et pour d'autres jeunes épouses.

- Première page du manuscrit -

- Première page du manuscrit -

Jérôme Pichon acquiert en 1843 un manuscrit qu'il a découvert dans le catalogue de vente de la collection Huzard. Rapidement convaincu de l'intérêt de ce document de 280 feuillets de papier in-folio parvo (petit), il entreprend des recherches en vue de la publication d'une œuvre restée oubliée pendant 450 ans. Dès le 14 mai 1845, la Société des Bibliophiles français en décide l'impression, avant que des informations sur d'autres exemplaires du livre ne soient connues.

Par des amis et relations, Pichon découvre en effet qu'il existe un manuscrit sur vélin, plus ancien que le sien, de 173 feuillets in-folio, datant apparemment du XVe siècle et orné d'une miniature ; ce manuscrit est répertorié sous les n° 836 et 1758 de la Bibliothèque protypographique. Un autre manuscrit sur vélin de 193 feuillets de format in-folio, écriture gothique batarde, légèrement postérieur au précédent, portant « une bordure d'arabesques en or et en couleur dans laquelle se trouve au bas de la page l'écusson de Philippe dit le Bon ou de Charles le Téméraire, ducs de Bourgogne » se trouve à la Bibliothèque royale de Belgique et a été cité dans les inventaires des ducs de Bourgogne de 1467 et 1487. Grâce à l'autorisation du ministre de l'intérieur de Belgique, Barthélémy de Theux de Meylandt, une copie de cet ouvrage est transmise à Jérôme Pichon qui entreprend de collationner les trois exemplaires. Cf. Wikipédia.

- Fac-similé d'une gravure sur bois -

- Fac-similé d'une gravure sur bois -

LE LIVRE ILLUSTRE DES PATIENCES !

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Le livre illustré des Patiences. Préface par la Comtesse de Blanccoeur. 60 jeux de patience avec figures indiquant la place des cartes. A Breslau, éditions Kern-Müller (2ème édition). Sans date, circa 1890. In 12 cartonné à plats décorés. Format : 15 X 21cm. 114 pages. Tranches rouges. Illustrations : planches hors texte des cartes en couleurs (noir, blanc, rouge). Quelques pâles rousseurs. Joli exemplaire.

Référence HE 19363 à la librairie Heurtebise.

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Le principe d'une « patience » est souvent le suivant : à partir d'un placement désordonné, le joueur doit reconstruire un certain ordre, par exemple des séries de cartes d'une même couleur. Stendhal aurait été, en 1811, le premier à utiliser le mot patience. Ce terme désigne le jeu en lui-même, alors que son synonyme « réussite » a plus une connotation divinatoire : de l'issue du jeu dépend l'augure, favorable ou défavorable. Les patiences connaissent un essor particulier au XIXème siècle, avec la parution de nombreux ouvrages sur le sujet, en particulier celui de la marquise de Fortia en 1842.

Règle du jeu de carte : « la loi salique » :

Ce type de jeu de cartes fait partie des jeux de réussite publiés dans le « Livre des patiences » de la marquise de Fortia. Paru vers l’an 1840, cet ouvrage constitue l’une des premières publications qui traitent le sujet. La Loi salique se distingue surtout des autres jeux de la même catégorie qui se jouent en solo, par le fait qu’elle ignore les Dames. Son nom serait certainement inspiré de la loi du même nom (associée à la transmission du titre des Rois de France).

- Page de titre -

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LE LIVRE ILLUSTRE DES PATIENCES !
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