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La Bourgogne et la Franche-Comté : un fief féodal entre Capétiens et Valois. Histoire d’un destin !

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ROSSEL André et VIDAL Jean.

"Découverte des Duché et Comté de Bourgogne". Préface par Pierre Quarré Conservateur en chef des Musées de Dijon. Présentation par Marie-Louise Cornillot, Conservateur des Musées de Besançon. Editions Hier et Demain. 1973. En feuillets, un album in plano. Format : 57 X 40cm. Avec une notice historique descriptive de 14 pages et 46 planches en noir et en couleurs de belle qualité : plans, cartes, vues panoramiques, coupes... Index récapitulatif des 46 planches collationnées. Edition originale : exemplaire numéroté du tirage sur les Presses SIOF (N° 181). Les planches sont tirées sur papier vergé : fac-similés des gravures du XVI au XVIIIème siècle. (Cartes de Bourgogne et de Franche-Comté, plans de Dijon, monuments variés...) Bel exemplaire. Intérieur frais et en bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19542 à la Librairie Heurtebise.
 

Vue de Dijon (XVIIème).

Vue de Dijon (XVIIème).

Le duché de Bourgogne est un fief féodal du royaume de France entre les IXe et XVe siècles avec pour capitale Dijon. À partir de 1006, le duché est un apanage gouverné successivement par deux lignées de sang royal, Capétiens directs et Valois. À la suite du mariage de Philippe Le hardi avec Marguerite de Flandre, les Valois-Bourgogne donnent une telle extension à leurs possessions dans les Pays-Bas entre 1363 et 1477 qu'ils envisagent d'en faire un état indépendant. Cependant, ce développement rapide entraîne la formation d'une coalition (menée par la confédération suisse et le duc de Lorraine) qui inflige une série de défaites au dernier duc Charles le Téméraire, qui trouve finalement la mort sous les murs de Nancy. La Bourgogne elle-même devient alors un Gouvernement et une Généralité du Royaume de France. Son territoire correspond essentiellement à : la Côte-d'Or, avec Dijon et Beaune - la Saône-et-Loire, avec Chalon-sur-Saône - une partie de l'Yonne, avec Auxerre. La province sera augmentée de la Bresse et du Bugey lorsque la Savoie cédera à Henri IV ses possessions sur le rive droite du Rhône. Quant aux possessions des ducs de Valois-Bourgogne dans les Pays-Bas, c'est Charles Quint, arrière petit-fils de Charles le Téméraire, qui en fera une entité politique distincte.

Vue de Semur en auxois (1817)

Vue de Semur en auxois (1817)

La Comté de Bourgogne, appelée aussi Franche Comté de Bourgogne était un important comté fondé en 986 par le comte Otte-Guillaume de Bourgogne et dont le territoire correspond aujourd'hui, approximativement à l'actuelle région de Franche-Comté. Il avait pour capitale Dole (château de Dole) et était gouverné du Xe siècle au XVIIe siècle par les comtes palatins de Bourgogne, à l'origine vassaux des ducs de Bourgogne du duché de Bourgogne. Ce comté est formé par la réunion des quatre circonscriptions administratives carolingiennes (pagi bourguignons) : l'Amous (région de la Saône, de l'Ognon et du Doubs), l'Escuens (région de Château-Chalon), le Portois (région de Port-sur-Saône) et le Varais (région enserrée dans le « M » que forme le tracé de la rivière le Doubs).

Sources : Wikipédia.

Vue de Besançon (1572)

Vue de Besançon (1572)

Les « pagi » bourguignons au IXème siècle.

Les « pagi » bourguignons au IXème siècle.


Roupnel, un écrivain de « l’âme paysanne bourguignonne » et du « vigneron éternel » !

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Gaston Roupnel : « La Bourgogne. Types et coutumes. » Editions Horizons de France. Mars 1936. Grand in 8 relié 1/2 basane marron-clair marbrée à coins. Dos à 4 nerfs décorés et orné d'un fleuron doré (une grappe de raisin). 138 pages. Couvertures et dos d'origine conservés. Nombreux dessins hors texte en couleurs et de belle qualité par Louis William Graux. Edition originale. Exemplaire numéroté du tirage sur papier Hannam à la cuve des papeteries de Rives (N° 30). Exemplaire dédicacé et signé par G. Roupnel. Bel exemplaire dans une jolie reliure. Intérieur frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19534 à la Librairie Heurtebise.
 

CHASTELLUX sur CURE (Yonne)

CHASTELLUX sur CURE (Yonne)

HE-19534

HE-19534

Élève au lycée de Dijon de 1883 à 1891 puis à la Faculté de Dijon de 1892 à 1895 puis enfin en Sorbonne, il ne fut pas reçu à l'agrégation malgré plusieurs tentatives. Professeur d'histoire de lycée à partir de 1896, en 1899 au lycée de Saint-Étienne, de 1900 à 1903 au lycée d'Épinal, il est chargé de cours à Douai de janvier 1903 à octobre 1904, au Prytanée militaire de La Flèche d'octobre 1904 à septembre 1908, à Grenoble et enfin à Dijon en 1910 jusqu'à sa retraite en 1938 le jour de son anniversaire. Il avait soutenu sa thèse de doctorat en 1922 sur La Ville et la Campagne dijonnaise au XVIIe siècle. Professeur à l'Université de Dijon comme chargé du cours spécialement créé pour lui en 1922, il est aussi connu comme écrivain régionaliste auteur du roman « Nono » en 1910 et journaliste. Il écrivit de nombreux ouvrages sur l'amour qu'il portait à sa campagne et à ses vignes. En 1910, il rata le prix Goncourt, d'une voix, pour son roman Nono, au profit de Louis Pergaud (De Goupil à Margot). Le livre eut un grand succès. Il publia ensuite Le vieux Garain, un recueil de nouvelles Hé ! Vivant, Bourgogne, Histoire de la campagne française, Histoire et destins, Siloë, La Nouvelle Siloë et Cette Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Le clos de Vougeot

Le clos de Vougeot

Deux textes, La ville et la campagne au XVIIe siècle : études sur les populations du pays Dijonnais (Paris, Éditions Ernest Leroux, 1922) et, plus tard, l'Histoire de la campagne française (Grasset, 1932) lui assureront une reconnaissance durable et seront commentés par Marc Bloch, Lucien Febvre et Pierre Goubert. En revanche, Histoire et destin (Grasset, 1943) concrétise une philosophie de l'histoire en décalage avec la construction contemporaine d'une discipline historique comme science sociale. Sa défense d'une « histoire structurale » sera appréciée par Fernand Braudel et constitue l'une des sources de sa réflexion sur la longue durée. Gaston Roupnel contribue aussi, comme le montrent les travaux de Gilles Laferté et Philip Whalen, à nourrir le régionalisme culturel qui se développe en Bourgogne dans l'entre-deux-guerres. Gaston Roupnel est mobilisé localement par les tenants de la Révolution nationale ; à plusieurs reprises, ses travaux sont repris et abondamment cités. La postérité de l'œuvre de Gaston Roupnel, comme celle de ses collègues, passe aussi par celle de la France des années sombres.

Sources : Wikipédia.

Dijon. Etude de différentes façades.

Dijon. Etude de différentes façades.

Coloriste précis et sensible, Louis William Graux, (1889-1962) « a painter of integrity and sincerity » d'après Douglas Young, est aussi un dessinateur dont le trait réaliste, parfois tragique, sait évoquer la quotidienneté des travaux et des jours. En 1934, à l'occasion d'une exposition à Dijon, Auguste Bailly fait une analyse du talent de Louis William Graux : " ... talent dont la première caractéristique et certainement la sincérité : ses toiles sont vraies ". Il loue la sensibilité de l’artiste, son interprétation face aux grands aspects de la nature, note son inspiration variée : paysages, ou édifices bourguignons, impressions bretonnes, évocations du terroir jurassien, et la diversité des formes utilisées. Sont évoquées ses "synthèses vigoureuses, aux constructions simples, puissantes, parfaitement intelligibles, qui ne soumettent pas le sujet à un plan préconçu, élimine le détail inutile, anecdotique". Bailly insiste sur la grandeur simple du dessin de Graux " si évocateur, et même si révélateur, et l’harmonie infiniment délicate et nuancée de sa peinture (à) l’étonnante richesse de demi-teintes sourdement chatoyantes ".

Henri Vincenot, la légende… et la Bourgogne celtique !

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Après Gaston Roupnel, Pierre Duc, Rossel et Vidal et les lithographies de Dijon, voici un ouvrage concernant le barde des patries charnelles : Henri Vincenot !

 

Michel Limoges : « Vincenot. La légende. » Editions Siloë. 1991. in 12 broché de 252 pages. Essai imparfait de biographie éclatée en onze chapitres et plusieurs divertissements. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-18133 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

L'œuvre d'Henri Vincenot est profondément marquée par son attachement à la Bourgogne. Il remet en valeur les anciennes pratiques païennes celtiques, tout en montrant à quel point elles sont intégrées dans la culture populaire catholique. Ses personnages, souvent truculents, parlent un langage fortement imprégné de bourguignon qui, d'après Vincenot, dérive tout droit du celtique.

Les romans d'Henri Vincenot ne peuvent cependant le placer dans le groupe des écrivains du terroir tels que ceux de l'école dite de Brive. En effet, il développe dans chaque œuvre une réflexion sur la tradition, la civilisation, l'Histoire, qui ouvrent ses perspectives bien au-delà de la seule réalité bourguignonne qu'il se plaît tant à décrire. Henri Vincenot s'est fait le chantre de la civilisation lente, cette manière de vivre antérieure aux chemins de fer et à l'automobile. Certains de ses romans quittent l'univers bourguignon pour la Bretagne ou le Maroc.

À l'âge de la retraite, Vincenot s'installe à Commarin (Côte-d'Or), où il a écrit ses ouvrages les plus connus. Il continue à peindre, à dessiner et à sculpter, tout en jardinant, en s'occupant de son troupeau de moutons et en entretenant le hameau perdu. Ce chantier, qu'il considère comme la Grande Œuvre de sa vie, est le symbole du retour à la terre de ses ancêtres, loin des turbulences de la vie concentrationnaire des villes, dans une nature sauvage où la vie est belle et simple. En 1983, sa femme Andrée meurt brutalement. Henri meurt en 1985 d'un cancer de la plèvre. Il repose, dans son hameau ressuscité, sous une croix celtique aux côtés de sa femme et de son fils François. Henri Vincenot a donné son nom au collège et au lycée polyvalent de Louhans (Saône-et-Loire). Cf. Wikipédia.

Henri Vincenot (1912 - 1985)

Henri Vincenot (1912 - 1985)

Jean Louis Barrault : une vie pour le théâtre !

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La librairie propose aujourd’hui un ouvrage consacré à la vie merveilleuse de l’acteur Jean Louis Barrault. Souvenez-vous de son apparition dans le film de Marcel Carné « les Enfants du Paradis » !

Paris, 1828. Dans la foule présente sur le boulevard du Crime, le mime Baptiste Deburau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une erreur judiciaire. Celle-ci, femme libre et audacieuse, en avance sur son temps, intimide Deburau qui n'ose pas lui déclarer franchement son amour. Nathalie, la fille du directeur, aime Baptiste. Garance entame une liaison avec un jeune acteur prometteur, Frédérick Lemaître, mais aime en secret Baptiste. Après que Baptiste les a invités à venir travailler au Théâtre des Funambules, Garance se trouve injustement accusée d'une tentative d'assassinat commise par son trouble ami Pierre François Lacenaire et se voit obligée d'accepter la protection du comte de Montray. Quelques années plus tard, Baptiste, marié à Nathalie, obtient un grand succès sur les boulevards où il a fait de la pantomime un art reconnu et populaire. Frédérick a accédé lui aussi à la célébrité, et rêve de pouvoir monter Shakespeare. Garance, devenue depuis compagne du comte, est revenue à Paris et assiste incognito à toutes les représentations de Baptiste. Un jour alors qu'il se présente à la demeure du comte de Montray, Lacenaire en est chassé avec mépris. Il jure de se venger de cette humiliation, ce qu'il fait en découvrant aux yeux de tous Baptiste et Garance en train de s'embrasser – il tire le rideau qui cachait les amoureux isolés sur un balcon, opérant une fois de plus un effet de théâtre. Mais cette vengeance ne lui suffit pas : il assassine, quelques jours après, le comte de Montray. Après leur première et unique nuit d'amour, Garance, qui ne veut pas détruire le bonheur du petit garçon que Baptiste a eu avec Nathalie, s'en va, au désespoir de Baptiste. Source : Wikipédia.
 

- 1èrre de couverture -

- 1èrre de couverture -

Jean Louis Barrault : « Une vie pour le théâtre ». Préface de Pierre Berger. Editions Gallimard. 2010. Grand in 8 à couvertures rempliées de 167 pages. Format : 22 X 28cm. Nombreuses photos en noir et blanc. Liste des spectacles interprétés et mis en scène par J. L. Barrault et accueillis par sa compagnie. Index des noms. Très bon état. "Intéressante iconographie avec les commentaires de Pierre Boulez, Béatrice Pico-Vallin, Denis Podalydès, Robert Wilson..."

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19548 à la Librairie Heurtebise.

Jean Louis Barrault : une vie pour le théâtre !

En 1946, il fonde avec sa femme Madeleine Renaud la Compagnie Renaud-Barrault et s'installe pour dix ans au Théâtre Marigny. Ils engagent André Brunot, Pierre Bertin, Catherine Fonteney, Georges Le Roy, Jean Desailly, Jacques Dacqmine qui viennent de la Comédie-Française, Marie-Hélène Dasté, Régis Outin, Pierre Renoir, Simone Valère, Jacqueline Bouvier-Pagnol, Gabriel Cattand, Jean-Pierre Granval, les musiciens Pierre Boulez et Maurice Jarre. En 1954, il emménage dans le théâtre le Petit Marigny.

Avec André Frank, il crée en 1953 la revue les Cahiers Renaud Barrault, publiés aux Éditions Julliard, puis chez Gallimard. En 1958, il fonde le « Nouveau Cartel » avec André Barsacq, Jean Mercure et Raymond Rouleau. À partir de 1959, André Malraux lui confie le Théâtre de l'Odéon qui devient L'Odéon-Théâtre de France, dont il devient le directeur. Jean-Louis Barrault y manifeste un éclectisme qui pourra lui être reproché : il monte les grandes œuvres du répertoire classique (Racine, Shakespeare), mais crée aussi des pièces contemporaines : Rhinocéros de Eugène Ionesco en 1960, Oh les beaux jours de Samuel Beckett en 1963, Des journées entières dans les arbres de Marguerite Duras en 1965, Les Paravents de Jean Genet en 1966, cette pièce, créée peu après la guerre d'Algérie, fait scandale. Il continue aussi à populariser le théâtre de Paul Claudel.

En mai 1968, il ouvre le théâtre de l'Odéon aux étudiants, qui l'occupent pendant plus d'un mois. André Malraux ne le lui pardonne pas, et Barrault doit quitter l'Odéon. Il installe sa compagnie dans une salle de catch, l'Élysée Montmartre, puis dans la Gare d'Orsay, qu'il aménage en Théâtre d'Orsay ; puis au Théâtre du Rond-Point. Jean-Louis Barrault y signe des créations originales à partir de sa lecture des grands auteurs (Rabelais, Ainsi parlait Zarathoustra, Zadig). Jean-Louis Barrault a été aussi un grand acteur de cinéma. Son interprétation inoubliable de Baptiste-Debureau dans « Les Enfants du paradis », de Marcel Carné, en 1944 popularise son génie du mime. Source : Wikipédia.

- Première partie de l'entretien donné en 1979 par Jean Louis Barrault -

Le talentueux Gus Bofa illustre Courteline !

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« Gus Bofa est avant tout un écrivain qui a choisi le dessin pour atteindre ses buts. Un texte de Bofa, un dessin de Bofa sont construits dans la même matière et l’un et l’autre sont animés de ce même rayon de poésie humoristique qui comprend tout ce qui tient une place entre la vie et la mort. » disait de lui son ami Pierre Mac Orlan !

La librairie Heurtebise, présente cet ouvrage de Courteline, un recueil de pièces de théâtre, illustré par le célèbre Gus Bofa. A savourer…

Georges Courteline : Théâtre choisi. (La peur de coups - Boubouroche - Les Boulingrin - Le droit aux étrennes - Le gendarme est sans pitié - Un client sérieux). A Paris, société littéraire de France. 1924. In 12 relié 1/2 chagrin bleu nuit à coins. Dos à 5 nerfs avec caissons décorés. Tranche supérieure dorée. 205 pages. Avec les dessins in texte de Gus Bofa (*). Exemplaire numéroté du tirage sur papier vélin pur fil Marais (N° 907). Tome 1 seul, mais complet en soi. Au total 6 pièces. Jolie reliure, bon exemplaire propre.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19560 à la Librairie Heurtebise.
 

Courteline s'amusant avec son théâtre de marionnettes, par Charles Léandre.

Courteline s'amusant avec son théâtre de marionnettes, par Charles Léandre.

(*) Gustave Henri Émile Blanchot, dit « Gus Bofa », est un illustrateur français (1883-1968). Il se destine à la carrière militaire mais y renonce au moment de présenter le concours de Saint-Cyr. Pour gagner un peu d’argent, il commence, dès 1900, à vendre des dessins aux journaux illustrés comme Le Sourire, Le Rire ou La Risette. Après son service militaire, et quelques emplois de bureau sans intérêt, il crée, vers 1906, les Affiches Gus-Bofa. Fort de son succès d’affichiste, il écrit des contes pour la presse, des revues pour le music-hall et tient la chronique théâtrale du Rire puis du Sourire, journaux qu’il dirige brièvement et où il fait débuter Pierre Mac Orlan. Très grièvement blessé aux jambes en décembre 1914 lors des combats du Bois-le-Prêtre, il refuse d’être amputé et, de son lit d’hôpital, envoie des dessins à La Baïonnette. Au lendemain de cette guerre, qui l’a laissé infirme, il commence, poussé par Mac Orlan, une carrière d’illustrateur de livres de luxe. Il met ainsi en image Mac Orlan, Courteline, Swift, Voltaire, De Quincey, Cervantès ou Octave Mirbeau. Parallèlement, il publie des albums personnels comme « Le Livre de la guerre de cent ans » ou « Chez les toubibs. »

Source : Wikipédia.

- Frontispice de l'ouvrage cité ci-dessus - Georges Courteline -

- Frontispice de l'ouvrage cité ci-dessus - Georges Courteline -

Référence HE-19560 -

Référence HE-19560 -

Illustration tirée du "Livre de la guerre de Cent Ans", de Gus Bofa (La Renaissance du livre, 1921, réédition augmentée et restaurée Cornélius, 2007).

Illustration tirée du "Livre de la guerre de Cent Ans", de Gus Bofa (La Renaissance du livre, 1921, réédition augmentée et restaurée Cornélius, 2007).

- Gus Bofa -

- Gus Bofa -

La poésie au siècle Classique, entre charme, tranquillité et plaisirs.

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Des poètes libertins qui chantent les charmes du repos et le plaisir de l'instinct satisfait !

Guillaume de Chaulieu et Marquis de La Fare : « Poésies de Chaulieu et du Marquis de La Fare ». Stéréotype d'Herhan. A Paris, chez Mame. 1810. 5ème tirage. In 16 relié 1/2 basane fauve d'époque. Dos lisse orné. XXIV pages de notice biographique et préface + 297 pages + 57 pages de poésie de La Fare. Joli exemplaire, intérieur frais, malgré quelques petits trous de vers. - "Guillaume Anfrie (ou Anfry), abbé de Chaulieu, né à Fontenay-en-Vexin en 1639 et mort à Paris le 27 juin 1720, est un poète libertin français."

Ouvrage mis en vente et référencé EMHE-472 à la Librairie Heurtebise.
 

La poésie au siècle Classique, entre charme, tranquillité et plaisirs.

Son père, maître des comptes à Rouen, l’envoya faire ses études au collège de Navarre où il montra tôt l’esprit qui devait le distinguer. Il obtint la faveur du duc de Vendôme qui lui fit obtenir, entre autres bénéfices ecclésiastiques, l’abbaye d’Aumale. Le duc de Vendôme et son frère Philippe, grand prieur des chevaliers de Malte en France, se réunissaient à cette époque au Temple où ils formaient autour d’eux une société épicurienne.

Chaulieu devint le compagnon de toujours et le conseiller des deux princes. Il fit une expédition en Pologne dans la suite du marquis de Béthune, dans l’espérance de faire carrière à la cour du roi Jean III. Il fut de l’une des campagnes du roi de Pologne en Ukraine, mais revint à Paris sans avoir réussi dans ses ambitions polonaises. Saint-Simon a rapporté qu’ayant aidé son protecteur le grand prieur à escroquer le duc de Vendôme, le roi fit ordonner aux princes de lui confier la gestion de leurs propres affaires, ce que récuse néanmoins Sainte-Beuve, qui considère Saint-Simon comme un témoin partial.

Dans ses dernières années, Chaulieu passa beaucoup de son temps à la petite cour de la duchesse du Maine à Sceaux où il devint l’ami de confiance et dévoué de Marguerite de Launay, avec qui il a entretenu une correspondance intéressante. Il excellait dans le genre des « vers de société ». Fontenay et la Retraite sont parmi les mieux connues de ses poésies d’inspiration anacréontique. Il a même fait l’objet d’une comédie de Philipon de La Madelaine, Chaulieu à Fontenay, (1800) Ses travaux ont été édités avec ceux de son ami le marquis de La Fare en 1714, 1750 et 1774.

La poésie au siècle Classique, entre charme, tranquillité et plaisirs.

Charles-Auguste, marquis de La Fare, comte de Laugères, baron de Balazuc, est un poète et mémorialiste français, né à Valgorge dans le Vivarais en 1644 et mort à Paris en 1712. Ses vers, gracieux et faciles, sont à son image. Ils chantent les charmes du repos et le plaisir de l'instinct satisfait et furent, selon leur auteur, composés par amusement et sans les chercher.

« À présent l’expérience m’apprend que la jouissance de nos biens les plus parfaits ne vaut pas l’impatience ni l’ardeur de nos souhaits. »
Guillaume de Chaulieu.

La Comtesse de Ségur illustrée par Félix Lorioux !

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Félix Lorioux (1872-1964) débute sa carrière comme dessinateur de publicité, entre autres pour le compte d'André Citroën. En 1907 il rencontre les frères Draeger qui l'initient aux techniques publicitaires. Parallèlement il dessine dans la presse et réalise des couvertures pour « Lectures pour tous » et collabore à la « Gazette du Bon Ton ». Au fil des années il devient illustrateur de roman à succès.

Voici, à travers trois livres de la Comtesse de Ségur, un aperçu de son talent !

Comtesse de Ségur :

« Les deux nigauds » Hachette. 1930. In 12 relié 1/2 toile. Pièce de titre en basane rouge. 251 pages. Couverture d'origine illustrée en couleur et conservée. Plusieurs illustrations hors texte en noir par F. Lorioux. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19562 à la Librairie Heurtebise.
 

La Comtesse de Ségur illustrée par Félix Lorioux !

« La sœur de Gribouille »

Hachette. 1930. In 12 relié 1/2 toile. Pièce de titre en basane rouge. 252 pages. Couverture d'origine illustrée en couleurs et conservée. Plusieurs illustrations hors texte en noir par F. Lorioux. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19563 à la Librairie Heurtebise.

« Comédies et proverbes ».

Hachette. 1933. In 12 relié 1/2 toile. Pièce de titre en basane rouge. 247 pages. Couverture d'origine illustrée en couleurs et conservée. Plusieurs illustrations hors texte en noir par F. Lorioux. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19564 à la Librairie Heurtebise.

La Comtesse de Ségur illustrée par Félix Lorioux !

          Lorioux en 1919, il met en images les Contes de Perrault pour lecteurs débutants avec un texte réduit à de simples légendes en bas des planches2. Il illustre une centaine d'albums pour les enfants. Walt Disney lui confie l'adaptation française des Silly melodies. Au début des années 1920, il illustre Le Roman de renard écrit par Odette Larrieu et publié chez Hachette, dans un style proche de Benjamin Rabier et de Félix Pol Jobbé-Duval. Le style résolument fantastique de Lorioux compromet le caractère stéréotypé du personnage de Mickey.

Dessinateur au trait virevoltant, remarquable coloriste, Félix Lorioux peint le monde avec le regard enjoué de l’enfance et on peut y voir l'influence de l'Art nouveau et de sa tradition japonisante. Il excelle dans une représentation onirique de la nature : les tons rouges et orangés dominent, la faune espiègle et la flore luxuriante respirent la joie de vivre. Ses publicités animalières pour les biscottes Magdeleine en sont un exemple. Ses albums pour enfants les plus connus sont Don Quichotte, Les Fables de la Fontaine, L'arche de Noé, et la série du Buffon des enfants. Certains de ses dessins serviront à illustrer des menus.

Sources : Wikipédia.

Circa 1930 - Publicité Magasin du Louvre - F. Lorioux -

Circa 1930 - Publicité Magasin du Louvre - F. Lorioux -

De la propagande politique socialiste : une histoire des « cartes » du Parti !

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   Certaines maisons d’édition ont pour ambition d’embrasser l’étude et la publication « des motifs politiques » de la culture occidentale de l’Antiquité à l’époque contemporaine et entend prévenir contre ce qui fut considéré comme l’un des dangers de la fin des années 1980, à savoir la dépolitisation de l’histoire de l’art. De ce point de vue, on peut l’inscrire dans une série de préoccupations mises en avant dès les années 1970 par les historiens européens. L’iconographie politique ne saurait pourtant être réduite à un avatar de l’histoire idéologique : elle a su renouveler les méthodes et les objets de l’histoire sociale de l’art en épousant les contours d’une histoire moins sociale que politique de l’art.

Voici un exemple de l’iconographie politique concernant les « cartes » du parti socialiste italien à travers différentes périodes de son existence : une documentation historico-artistique !
 

De la propagande politique socialiste : une histoire des « cartes » du Parti !

CARTES DU PARTI SOCIALISTE ITALIEN à travers les âges...

Cento anni di Tessere socialiste. Reprint Delle Tessere del PSI. A cura di Angelo Malaioli. 1905-1991. Edité à Rome par Adar Libri (Edizioni argomenti). Sans date, circa 1991. - Complet en 4 pochettes de documents réunis dans un coffret décoré : Dalle origini al fascismo - Il Fronto - Il centro sinistra - Le Tessere Dell'esilio - Il rinnovamento socialista. Il s'agit de fac-similés de cartes du Parti socialiste selon les époques, et documents militants politiques. Et joint un livret de 28 pages d'explications historiques. Texte uniquement en italien. Bel ensemble et en très bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19456 à la Librairie Heurtebise.

De la propagande politique socialiste : une histoire des « cartes » du Parti !
De la propagande politique socialiste : une histoire des « cartes » du Parti !

Quand la science s’amusait ! Arthur Good et ses expériences…

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TOM TIT (Arthur Good) : « 100 nouvelles expériences de science amusante. » Editions Larousse. Réédition 2012. In 12 cartonné de 251 pages. Nombreuses illustrations et figures explicatives. - Fac-similés des "expériences de science amusante" publiés en 1892. Un témoignage historique sur la façon dont la science naturelle était présentée aux enfants à cette époque. Très bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19197 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Arthur Good (1853 - 1928) a écrit, à la fin du XIXe siècle, sous le pseudonyme « Tom Tit » des articles hebdomadaires dans L'Illustration sous le titre La Science Amusante. Ce sont des explications concernant des expériences de physique exécutées à l'aide d'objets usuels (exemples : « Le bouchon récalcitrant », « L'œuf valseur »), des démonstrations de théorèmes géométriques connus à l'aide d'objets divers, des récréations ou jeux scientifiques, de petits travaux d'amateurs, des tours de ficelles…

Éditions originales publiées chez Larousse:

La Science Amusante :

Première Série, 100 expériences, 115 gravures (1890).

Deuxième Série, 106 expériences, 150 gravures (1892).

Troisième Série, 100 expériences, 118 gravures (1894).

Quand la science s’amusait ! Arthur Good et ses expériences…

Les amants de Venise, George Sand et Musset !

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En Juin 1833, lors d’un dîner, George SAND, vingt-neuf ans rencontre Alfred de Musset, jeune dandy à la mode de vingt-trois ans. Elle est libre. Lui vit encore chez sa mère. Très vite, Musset ne peut plus se passer de cette femme gaie, débordante d’énergie et profondément intelligente. Devenus amants, ils passent ainsi quelques mois heureux à Paris. Ils écrivent, ils s’écrivent et Musset tombe sous le charme « des grands yeux rêveurs » de sa maîtresse. Le 12 décembre 1833, ils s’embarquent pour Venise. Au cours du voyage, George Sand tombe malade. Après leur installation à l’hôtel Danieli, Musset se met à fréquenter les lieux malfamés de la Cité des Doges, avant de tomber malade, à son tour. Le séjour tourne vite au cauchemar. Sand devient la maîtresse du médecin Piétro Pagello appelé au chevet de Musset, qui à peine guéri, rentre alors en France. George poursuit son séjour à Venise jusqu’en Juillet 1834, avant de rentrer à Paris avec Pagello. En octobre 1834, le médecin quitte définitivement la capitale. Musset et Sand se réconcilient pour quelques jours puis se séparent à nouveau. En novembre 1834, George Sand est au désespoir. En Janvier 1835, les « deux amants » renouent avant de rompre définitivement le 6 mars.
 

La librairie propose cette toute première édition de Charles Maurras : 

« Les Amants de Venise. George Sand et Musset. » Albert Fontemoing Editeur. 2ème édition, signalée sur la première de couverture et 6ème sur la page de titre (!) Sans date, circa : 1902 (*). In 8 broché. 274 pages. Double portrait frontispice en médaillon : George Sand et Musset. (Une trace de scotch sur le bas de couverture, sinon bon exemplaire, intérieur propre).

Ouvrage mis en vente et référencé EMHE-8197 à la Librairie Heurtebise.

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

- La page frontispice aux médaillons -

- La page frontispice aux médaillons -

- Portrait de Charles Maurras - Vers 1926, crayon anonyme -

- Portrait de Charles Maurras - Vers 1926, crayon anonyme -

Une explication bibliophilique des premières éditions des « Amants de Venise ».

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(*) Ce texte est paru en 1902, puis publié dans une édition de 1926. Le texte des Amants de Venise a d’abord été publié par la revue bimensuelle Minerva, dans les quatre numéros de juillet-août 1902. L’ensemble a ensuite été réuni dans un ouvrage de 274 pages, publié la même année aux éditions Albert Fontemoing, dans une collection reprenant le nom de Minerva. Nous n’en savons pas davantage sur cette première livraison ; la Biblio-Iconographie de Roger Joseph indique qu’il y a eu sept éditions successives, nous vous présentons la deuxième : L’ouvrage s’ouvre sur les épigraphes de Jean-Jacques Rousseau et d’Auguste Comte, suivies d’une dédicace à madame Paul Souday, puis sur une introduction de quatre pages dont le texte ne sera pas modifié par la suite, et se termine par un appendice « La tasse de thé du Docteur Cabanès ». Au tout début, avant la page de garde, on trouve les deux portraits de David d’Angers annoncés sur la couverture.
 

HE 18499

HE 18499

Cette toute première version du livre, vite épuisée, a été imprimée à Paris, 19 rue des Saints Pères, par l’entreprise Philippe Renouard. L’édition suivante, datée de 1916, sera imprimée à Tours ; entre temps, la librairie Fontemoing est devenue De Boccard, et Maurras s’est brouillé avec Paul Souday. La dédicace a donc disparu, et il n’y a plus d’illustrations ; le texte a été revu et remanié, il s’y ajoute une Préface de 50 pages, numérotée en chiffres romains, datée « 4 novembre 1913 – 14 septembre 1916 » et placée avant l’introduction, ainsi que deux nouveaux appendices, « Le premier incident » et « Le drame lyrique ». Ces trois textes éclairent tout le contexte dans lequel Maurras a conçu son ouvrage, dont les prémisses avaient été publiées dès le 31 octobre 1896 dans le journal « Le Soleil », au milieu d’une floraison d’autres productions littéraires sur le même thème.

 

Pour aller un peu plus loin…

ROHEBLAVE (S) : « George Sand ». Œuvres choisies, disposées d'après l'ordre chronologique. Avec une biographie, des notes critiques, grammaticales et historiques. Editions Hatier. 1937. In 12 cartonné rouge. 667 pages. Plusieurs illustrations et documents hors texte. Bon état. (Voir illustration ci-dessus).

Ouvrage mis en vente et référencé HE-18499 à la Librairie Heurtebise.

Une des dernières femmes écrivain, anarchiste de droite vient de nous quitter : Geneviève Dormann !

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Geneviève Dormann, née le 24 septembre 1933 et décédée le 13 février 2015, est une femme de lettres, journaliste et écrivain française. Son père, Maurice Dormann, a été imprimeur. Grièvement blessé en 1917, il est devenu journaliste et a été élu député. Après avoir écrit pour Marie Claire et Le Point, Geneviève Dormann entame une carrière d'écrivain, tout en continuant à travailler dans la presse écrite et la radio.

Son caractère trempé, son goût de l'aventure et des voyages (Indochine, Ile Maurice, etc.), son esprit provocant, souvent à contre-courant des modes idéologiques, se retrouvent dans ses romans. Elle a reçu le Prix des Quatre-Jurys en 1971, le Prix des Deux Magots en 1974, le Grand Prix de la ville de Paris en 1980 et le Grand prix du roman de l'Académie française pour son roman Le Bal du dodo.

Geneviève Dormann a fait don de l'ensemble de ses manuscrits et de ses archives littéraires au Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France en novembre 2013.

Geneviève Dormann (1933 - 2015)

Geneviève Dormann (1933 - 2015)

Une vidéo sur le site de l’INA :

Sur le plateau de Bernard PIVOT, novembre 1984, Geneviève DORMANN présente son livre "Amoureuse Colette" et évoque quelques aspects de la personnalité de l'écrivain. Geneviève DORMANN signale d'abord le gros travail de recherche iconographique de Sylvie DELASSUS pour son livre. Elle explique pourquoi COLETTE a été tant photographiée et raconte quelques anecdotes. Elle s'exprime plus longuement sur la liberté de COLETTE qui selon elle, "a fait scandale toute sa vie", et sur son mariage avec WILLY.

Léon Daudet, un Goncourt réactionnaire et audacieux !

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« Antirépublicain, antidémocrate, antidreyfusard, Léon Daudet n’est plus aujourd’hui qu’une antiquité. Mais pas une antiquaille, mot dédaigneux, s’il ne devait à son style d’être sauvé de l’oubli. La réédition (*) d’un choix de ses souvenirs confirme un sentiment ancien qu’il fut un empoignant mémorialiste et surtout un grand portraitiste. Proust comparait Léon Daudet à Saint-Simon. » Bernard Pivot - Le Journal du Dimanche - (samedi 31 octobre 2009) (*)

(*) "Souvenirs littéraires", de Léon Daudet, préface de Kléber Haedens, Grasset, Les Cahiers rouges, 574 pages. 2009.

 

- La librairie propose cette agréable plaquette avec les contributions critiques d’hommes de Lettres…

Léon DAUDET : « Le souvenir de Léon Daudet. (1867-1942). » A Lyon. 1943. In 12 broché de 114 pages. Imprimerie IAC à Lyon. Avec une photo portrait de Daudet et un fac-similé de lettre. Edition originale. Exemplaire numéroté sur papier de Rives. "Par E. Jaloux - C. Maurras - L. Larguier - N. Boyer - P. Gaxotte - K. Haedens - M. Pujo - P. Varillon - J. Véran - etc..." Bon exemplaire.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-11871 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

Léon Daudet est un écrivain, journaliste et homme politique français. Républicain converti au monarchisme, antidreyfusard et nationaliste clérical, député de Paris de 1919 à 1924, il fut l'une des principales figures politiques de l'Action française et l'un des collaborateurs les plus connus du journal du mouvement. Écrivain engagé et prolifique, la bibliographie de ses œuvres est énorme : plus de 300 notices sur le catalogue de la BNF. Il reste aujourd'hui son œuvre de mémorialiste, six volumes de « choses vues » de 1880 à 1921, « prodigieux Souvenirs », comme disait Marcel Proust qui ajoutait : « Les ressemblances entre Saint-Simon et Léon Daudet sont nombreuses : La plus profonde me semble l'alternance, et l'égale réussite, des portraits magnifiquement atroces et des portraits doux, vénérants, nobles. »

Source : Wikipédia.

Léon Daudet, un Goncourt réactionnaire et audacieux !

Cinq fauteuils à l’Académie Française. Cinq académiciens bourguignons !

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La librairie présente un ouvrage de Charles Muteau consacré aux Académiciens originaires de Bourgogne du XVII et XVIIIème siècles.

Charles Muteau : La Bourgogne à l'Académie Française de 1665 à 1727. (Bussy-Rabutin - Bossuet - Valon de Mimeure - de La Monnoye - Languet de Gergy). A Dijon, chez Picard et Manière et à Paris chez Dentu. 1862. Un volume in 12 relié 1/2 basane verte. Dos lisse (petite trace d'étiquette). 182 pages. Impression Rabutôt à Dijon. Bon état, intérieur frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19527 à la Librairie Heurtebise.
 

- Page de titre -

- Page de titre -

Bussy Rabutin

Roger de Bussy-Rabutin (13 avril 1618 à Saint-Émiland - 9 avril 1693 à Autun) est comte de Bussy, lieutenant-général des armées du roi Louis XIV, courtisan de la cour de France, philosophe et écrivain épistolaire, pamphlétaire, satirique et libertin et membre de l'Académie française.

Bossuet Jacques-Bénigne

Bossuet (surnommé parfois l'Aigle de Meaux), né le 27 septembre 1627 à Dijon et décédé le 12 avril 1704 à Paris était un homme d'Église, Évêque de Meaux, prédicateur et écrivain français. Certains voient en lui « le plus grand orateur peut-être que le monde ait connu. »

Valon de Mimeure

Jacques Louis Valon, marquis de Mimeure, né le 19 novembre 1659 à Dijon et mort le 3 mars 1719, est un militaire, poète, traducteur français et académicien français. Menin du Dauphin, il entra dans la carrière militaire et devint lieutenant général. Louis XIV éleva la terre de Mimeure en marquisat autour de 1697 pour lui. Il composa quelques pièces de vers qui ne furent pas imprimées. Poussé par le prince de Conti, Madame de Montespan et Boileau, il fut élu à l'Académie française le 2 décembre 1707 (fauteuil 3). Le dernier travail littéraire que nous lui connaissons est une ode imitée d'Horace en 1715. Il mourut sans descendance et le marquisat de Mimeure passa à son neveu à la veille de la Révolution, Claude Fyot de Vaugimois, qui devint ainsi Claude Fyot de Mimeure. Claude Fyot, marquis de Mimeure, n'eut qu'un seul fils Casimir qui à son tour n'eut qu'un seul descendant Claude qui mourût sans postérité et transmit son marquisat à Ferdinand de Buyer en 1874.

De La Monnoye

Bernard de La Monnoye, né le 15 juin 1641 à Dijon et mort le 15 octobre 1728 est un poète, philologue et critique français, connu principalement pour ses « Noei Borguignon. » Dijon possédait à cette époque une réunion d'hommes qui justifiaient les éloges donnés par Voltaire à l'esprit cultivé de ses habitants : c'était un noyau d'académie, dans lequel on distinguait le président Bouhier, Lamare, Dumay, Lantin, Legouz, Moreau de Mautour, le P. Oudin et l'abbé Nicaise. La Monnoye se partagea entre ses livres et de tels amis ; il leur offrait les primeurs de son talent poétique, et l'approbation d'un cercle paisible suffisait à son ambition, il allait jusqu'à gourmander ses amis, s'il leur arrivait de le trahir par la publicité de leurs éloges.

Languet de Gergy

Jean-Joseph Languet de Gergy, né à Dijon le 25 août 1677 et mort à Sens le 11 mai 1753, est un homme d'Église et théologien français, évêque de Soissons puis archevêque de Sens. C'est aussi un anti-janséniste notoire.

- Hôtel Legouz de Gerland (Rue Vauban à Dijon) -

- Hôtel Legouz de Gerland (Rue Vauban à Dijon) -

Cinq fauteuils à l’Académie Française. Cinq académiciens bourguignons !

Euripide et les Tragiques grecs !

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Caractérisée par des spécificités de jeu, de structure, la tragédie grecque occupe une place particulière au sein de la société athénienne. Les tragédies grecques ont inspiré de nombreux auteurs dans les siècles suivants, et constituent jusqu'à aujourd'hui une référence incontournable de la pensée occidentale, qui se traduit par la fréquence de la reprise de « sujets » et de « personnages archétypaux » propres aux théâtres.

La librairie propose de cet auteur bien connu des critiques littéraires et théâtrales, Henri Patin, une lecture d’Euripide…

PATIN (Henri) : Etudes sur les Tragiques grecs. – « Euripide. » Hachette. 1883. 6ème édition. Imprimerie Lahure. Complet en 2 volumes in 12 reliés 1/2 basane violine. 429 et 453 pages. Tranches mouchetées. Table des auteurs anciens et modernes. Bon exemplaire propre.

Ouvrage mis en vente et référencé EMHE-1980 à la Librairie Heurtebise.
 

EMHE 1980

EMHE 1980

Henri-Joseph-Guillaume Patin (21 août 1793 à Paris - 19 février 1876) est un homme de lettres, helléniste et latiniste français. Il est élève puis maître de conférences à l’École normale avant de devenir professeur d'éloquence puis de poésie latine à la Faculté des Lettres dont il sera le doyen en 1833. Il collabore à de nombreux journaux, dont la Revue des Deux Mondes, Le Globe et le Journal des savants. Il est connu tant pour ses traductions du grec et du latin que pour ses Études sur les tragiques grecs, ouvrage qui lui ouvre les portes de l'Académie française dont il est élu membre en 1842 et dont il sera secrétaire perpétuel de 1871 à sa mort. Source : Wikipédia.

Henri Patin

Henri Patin

Euripide (en grec ancien Εὐριπίδης / Euripídês), né à Salamine vers 480 av. J.-C., mort en Macédoine en 406 av. J.-C., est un des trois grands tragiques de l'Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle. Certains auteurs antiques lui attribuent 95 pièces, mais selon la Souda, il n'en écrivit pas plus de 92, dont 18 ou 19 conservées dans leur intégralité ; il existe également des fragments, certains de longueur importante, de la plupart des autres pièces. Nous avons de lui plus de pièces que d'Eschyle et Sophocle réunis, ce qui est dû au hasard, mais aussi au fait que sa popularité augmentait alors que la leur déclinait. Il connut un immense succès durant l'époque hellénistique. Il était connu parmi les écrivains de l'Athènes classique pour sa sympathie sans égale envers toutes les victimes de la société, femmes incluses. Ses contemporains l'ont associé à Socrate, et en ont fait le porte-parole d'un intellectualisme décadent. Les deux personnages se trouvent fréquemment raillés par des poètes comiques comme Aristophane. Alors que Socrate fut traîné en justice pour être finalement exécuté au motif d'une « corruption des mœurs », Euripide a choisi l'exil volontaire à un âge avancé, en Macédoine, où il meurt.

Source : Wikipédia.

Statue d'Euripide

Statue d'Euripide


Quand la censure devient hommage… Des livres sulfureux à l’épreuve du temps…

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Condamnation, mise à l'index ou autodafé : il y a mille et une manières de censurer un livre. Expert en la matière, l'avocat Emmanuel Pierrat nous invite, dans ce livre très agréablement édité, à découvrir 100 exemples édifiants. Le casting est éblouissant : Sade, Galilée, Soljenitsyne, bien sûr, mais aussi Maupassant, Chateaubriand, Molière... Et l'on referme cet ouvrage convaincu d'une chose : que toute censure est, en creux, un hommage littéraire. A découvrir !

 

PIERRAT Emmanuel. "100 livres censurés". Editions Chêne - Hachette Livres. 2010. In 8 cartonné sous jaquette décorée de 191 pages. Format : 20 X 26cm. Nombreuses illustrations en couleurs et documents en fac-similés, dont les couvertures des éditions originale et de leurs ilustrations (avec des notices explicatives). - "L'auteur présente sous forme alphabétique, les grandes œuvres censurées qui ont bousculé les idées reçues et les Pouvoirs en place... Apollinaire, Aragon, Aristote, Claude Aveline, Georges Batailles, John Cleland, Jean Genet, Anaïs Nin, Henry Miller, Maupassant, Pierre Louÿs, Boris Vian, Nabokov, etc... " Bande annonce présente. Bel exemplaire frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-1981 à la Librairie Heurtebise.
 

- Première de couverture -

- Première de couverture -

En conclusion, malgré quelques petits bémols et l’inégalité qualitative des notices, cette anthologie est une excellente introduction pour qui veut en apprendre plus sur l’histoire de la censure en Europe et découvrir des textes moins connus d’écrivains célèbres ou non.

 

Emmanuel Pierrat (né le 23 août 19681 à Nogent-sur-Marne) est avocat au barreau de Paris, spécialisé dans le droit de l'édition, membre du conseil national des barreaux, ancien membre du conseil de l'ordre, ainsi que conservateur du musée du barreau de Paris. Il est aussi éditeur, romancier, traducteur, essayiste et a été conseiller municipal du 6e arrondissement de Paris de 2008 à 2014. Comme avocat, il a notamment défendu Michel Houellebecq en 2002 pour ses propos sur l'Islam dans "Lire" en 2001...

Radiguet : « Vers libres » 1923

Radiguet : « Vers libres » 1923

Boris Vian – ouvrage interdit en 1949 -

Boris Vian – ouvrage interdit en 1949 -

Quand la censure devient hommage… Des livres sulfureux à l’épreuve du temps…

« L’Abbesse de Casto ». Chronique italienne. Illustrations de Lepape !

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« L’Abbesse de Castro », récit de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), publié à Paris, en 1839. L'édition originale comprenait, en plus du récit qui donne son titre au volume, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano et les Cenci ; les trois nouvelles avaient déjà paru dans la « Revue des deux mondes de 1837 à 1839. Lecteur d'anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l'histoire italienne des exemples de cette « énergie », faite de passion et d'instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. A ce point de vue, l'histoire de la Renaissance italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L'Abbesse de Castro est un exemple typique de ces récits que l'auteur se plaira à intituler plus tard "Chroniques italiennes"...

 

La librairie vous propose cette édition illustrée par Lepape. Belle iconographie. A découvrir…

« L’Abbesse de Casto ». Chronique italienne. Editions Emile Chamontin. Edition du Centenaire illustrée. 12 mai 1942. Un volume in 8 relié 1/2 basane bleu roi à coins. Dos lisse non orné. 183 pages. Couvertures d'origine conservées. Avec les illustrations en couleurs in et hors texte par Georges Lepape. (Avec des lettrines et vignettes). Exemplaire numéroté du tirage sur papier vélin à la forme des papeteries d'Arches (N° 199). Bel exemplaire, intérieur frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19591 à la Librairie Heurtebise.
 

Georges Lepape

Georges Lepape

Georges Lepape : En 1910, il expose au Salon d'automne, où il rencontre le couturier Paul Poiret avec qui il se lie d'amitié. Il illustre pour lui en 1911 "Les Choses" de Paul Poiret, considéré comme son chef d'œuvre. Il participe, dès les premiers numéros, à la Gazette du Bon Ton, à laquelle il contribue de splendides planches coloriées au pochoir. Il collabore ensuite aux grands journaux de mode de l'époque : Harper's Bazaar, Vanity Fair, Femina, Vogue et Les Feuillets d'art. Précurseur de la ligne claire, il est influencé par l'orientalisme, les miniatures persanes et les ballets russes. En 1917, il fabrique des marionnettes suivant des modèles de Paul Poiret. En 1920, il participe à l'exposition La Mode du XXe siècle vue par les peintres au musée des arts décoratifs de Paris. En 1926, il est convié à New York par Condé Nast, éditeur de Vogue États-Unis. Il y reste six mois. Les couvertures qu'il exécute pour cette revue sont d'une grande qualité.

Comme nombre d'artistes de cette époque novatrice, il exerce son activité avec audace et élégance dans les domaines les plus variés : affiches, programmes de théâtre, tissus, éventails, catalogues publicitaires notamment pour Wallace & Draeger1. En 1923, il réalise des décors notamment pour L'Oiseau bleu, féerie symbolique de Maurice Maeterlinck, et des costumes de théâtre. Après la guerre, il travaille beaucoup pour la publicité et l'édition. Il illustre une trentaine de livres : Paul Géraldy, Sacha Guitry, Alfred de Musset, Platon. Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime, dans le Var, en sa villa « Les Oursins » construite sur les rochers.

Source : Wikipedia.

« L’Abbesse de Casto ». Chronique italienne. Illustrations de Lepape !
« L’Abbesse de Casto ». Chronique italienne. Illustrations de Lepape !

Une promenade en Côte d’Or avec les mots de Paul Valéry… et de Pierre Trahard !

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Au hasard de la promenade. Petite balade dans la région dijonnaise avec les illustrations, claires et subtiles de Pierrette Servadéi !

Pierre TRAHARD : En Côte d'Or. Au hasard de la promenade.

Avec une lettre préface de Paul Valéry. Introduction de Jacqueline Bouchot Saupique. (*) Sans nom d'éditeur. Décembre 1945. In 8 broché sous couvertures rempliées de 160 pages. Avec 24 illustrations en noir et en couleurs : peintures de Pierrette Servadéi. Edition originale : exemplaire numéroté sur papier chiffon (N° 241/600). Impression Darantière. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19600 à la Librairie Heurtebise.
 

Une promenade en Côte d’Or avec les mots de Paul Valéry… et de Pierre Trahard !
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(*). Jacqueline Bouchot (1893-1975), professeur à l'École du Louvre, conservateur en chef au cabinet des dessins du Louvre, fille d'Henri Bouchot (1849-1906), de l'Institut, conservateur du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale à Paris, épouse du sculpteur Georges Saupique…

TRAHARD (1887-1986) habilité en critique littéraire en 1924 avec deux thèses « La jeunesse de Prosper Mérimée (1803-1834) ». « Essai sur sa formation politique » (2 vol., Paris, 1925) a été professeur de littérature française à l’Université de Dijon.

Une promenade en Côte d’Or avec les mots de Paul Valéry… et de Pierre Trahard !

Observations sur l'histoire de France, de l’Abbé de Mably, une jolie édition XVIIIème !

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L'historien français, moraliste et philosophe politique Mably a été un précurseur du socialisme. Estimant que tous les hommes sont fondamentalement et naturellement égaux et que la propriété privée est à la racine de tous les maux sociaux, il a préconisé une large gamme de réformes sociales, politiques et économiques. La première édition des "Observations" (en 2 volumes) est de 1765. Mably voit la France, qui porte "l'empreinte fatale du despotisme", prendre le chemin d'une décadence irrémédiable ; elle court à "une ruine inévitable, quand il se présentera un ennemi redoutable sur ses frontières."

 

La librairie propose une intéressante édition du XVIIIème siècle concernant un des ouvrages majeurs de Mably :
 

Abbé de Mably : Observations sur l'histoire de France. (Livres I à IV). A Genève, par la Compagnie des Libraires. 1765. Complet en 2 volumes petit in 12 reliés plein veau d'époque. Dos lisse ornés de fleurons dorés. Tranches marbrés. 453 et 426 pages. Petits manques aux coiffes supérieures, deux coins un peu émoussés. Intérieur frais.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19594 à la Librairie Heurtebise.

Observations sur l'histoire de France, de l’Abbé de Mably, une jolie édition XVIIIème !

Issu d'une famille de noblesse parlementaire, l'abbé Mably est le frère de Condillac, lui aussi philosophe. Mably dénonce le « despotisme légal » et critique également le système politique anglais, qui selon lui, subordonne le pouvoir législatif au pouvoir exécutif.

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- Gabriel Bonnot de Mably -

- Gabriel Bonnot de Mably -

4 éditions d'œuvres complètes jusqu'à 1795 :

Œuvres complètes de l’Abbé Mably, nouvelle édition précédée de l’éloge historique de l’auteur par M. l’abbé Brizard, 12 volumes, édition presque complète d'une imprimerie à Londres (1789).

Œuvres complètes de l’abbé Mably, 19 volumes, Toulouse (Sens) & Nîmes (Gaude édition), 1791.

Œuvres complètes de l’abbé Mably, nouvelle édition; revue, corrigée et augmentée, 19 volumes. Toulouse (Sens) & Nîmes (Gaude édition), 1793.

Œuvres complètes de l’abbé Mably, 15 volumes. Édition Paris (Desbrières), (1794/1795).

 

Ouvrage à consulter : Introduction de l'ouvrage de Hans Eric Bödeker et Peter Friedemann, « Gabriel Bonnot de Mably ». Textes politiques (1751-1783), Paris, édition L'Harmattan, 2008, 348 pages.

Les amours jaunes de Tristan Corbière !

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Tristan Corbière (1845-1875) était particulièrement excentrique, tant dans sa vie que dans ses œuvres. Peu gâté par la nature, rachitique, laid et tuberculeux. Le titre même de son recueil, « Les Amours jaunes », est ironique (le titre faisant référence au "rire jaune", rire grinçant, sinistre, désabusé). Il y pratique l'autodérision, cultivant les images du laid et le goût du paradoxe.

 

Tristan Corbière : Les amours jaunes. Editions Emile Paul Fères. 1943. In 8 cartonné caramel à dos lisse avec pièce de titre en basane. 301 pages. Format : 21 X 27 cm. Avec les gravures hors texte d’Edmond Céria. Exemplaire numéroté du tirage sur papier vergé des papeteries Boucher de Docelles (N° 254). Bonne typographie. Bel exemplaire.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19592 à la Librairie Heurtebise.
 

-Page frontispice -

-Page frontispice -

Le recueil « Les Amours jaunes » fut publié à compte d'auteur en août 1873. Les Amours jaunes est un titre qui appelle le commentaire puisque la couleur jaune le connote fortement. Dans sa préface à l'édition parue au Livre de Poche (collection "Classiques de poche", 2003), Christian Angelet écrit que "les premiers commentateurs y ont vu un calque de l'expression rire jaune" (cf préface, p.13). Il cite à ce propos André Breton :"On peut aimer jaune comme on rit jaune.". Le préfacier ajoute que "l'interprétation désormais communément admise est que le jaune désigne tout bonnement le cocuage et, plus généralement, la trahison". A mon sens, les deux interprétations ne s'excluent pas. Le recueil se veut évidemment ironique, cynique, grinçant comme l'essieu fantôme de "la brouette de la Mort" (cf. la pièce intitulée "Nature morte"). On ne rit jaune que de ce qui nous est déplaisant. La trahison, le cocuage, sont déplaisants. Mais en donnant ce titre, Tristan Corbière affiche la couleur : Il tourne en dérision le modèle romantique et ses illusions lyriques… ‎

 

Peintre français, Edmond Céria (1884-1955), bien que classé comme peintre indépendant, fut très proche de l’Impressionnisme et en particulier de Paul Cézanne.

Les amours jaunes de Tristan Corbière !
- Gravure d'Edmond Céria -

- Gravure d'Edmond Céria -

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